lundi 25 novembre 2013

Vos questions de parents .fr




J’avais vu passer l’annonce de la création de ce site il y a déjà … un bon moment.
Je suis retombée dessus un peu par hasard, et je ne le regrette pas !
C’est une mine d’infos pour les parents et tous ceux, grand parents, parrains marraines, enseignants, catéchistes … qui s’intéressent aux enfants.
Un site « pour aider les enfants à grandir »,  et surtout pour aider les adultes à les accompagner !
Les thèmes proposés sont variés : en famille, scolarité, loisirs, internet, lectures.
Mais le plus important est sans doute la rubrique « vos questions », avec ses nombreux commentaires.

Vous avez des questions concernant l’éducation de vos enfants ? n’hésitez plus : vosquestionsdeparents.fr est pour vous !




vendredi 22 novembre 2013

Reconnaitre les saints: Sainte Cécile



Le 22 novembre, c’est la fête de Sainte Cécile, patronne des musiciens.

Qui est-elle ?
En fait, on sait très peu de choses de Sainte Cécile. C’était une femme chrétienne d’une grande et riche famille romaine du 3° siècle , les « Cecilii ». Elle faisait des dons à l’Eglise. Avec son mari, ils donnèrent par exemple un terrain qui est devenu le cimetière Saint Calixte où sont enterrés des papes.  Elle serait morte vers l’an 230.
Au cours des siècles, la légende en a fait une martyre, à la suite de son mari, qui s'était converti grâce à elle.

Pourquoi est-elle la patronne des musiciens ?
On parle d’elle comme d’une jeune fille douée pour les arts, en particulier le chant, ou comme une dame généreuse qui « chantait dans son cœur la gloire de Dieu ». 

Comment la reconnaitre ?
Cécile est souvent représentée en train de chanter, ou de jouer d’un instrument, en général un petit orgue, ou un instrument à cordes comme un luth ou un violon. Elle est parfois entourée d’anges. 
J’aurais aimé illustrer ce billet avec le vitrail de Sainte Cécile qui se trouve dans l’église de Rans. Mais vu le temps qu’il fait en ce moment, ce n’est vraiment pas possible! Alors voilà une image trouvée sur internet que j’aime bien :

Tu pourras trouver toute une série de vitraux de Sainte Cécile ici (clic)
Pour en savoir plus : voir le site nominis
Et pour trouver d'autres informations sur les saints, clique sur le libellé "saints" dans la colonne de droite du blog.

mardi 19 novembre 2013

Années A, B, C, à la messe, ça veut dire quoi?



Quand tu regardes dans un missel, tu vois que les dimanches portent des noms, par exemple « 3° dimanche du temps ordinaire, année A » ou « 5° dimanche de carême, année C » ou encore « Dimanche des Rameaux, année B ».
Pourquoi donc?

Ces 3 années différentes correspondent à ce qu’on appelle les « années liturgiques », et déterminent le choix des lectures du jour.
L’année liturgique, c’est l’année chrétienne. Elle commence le 1° dimanche de l’Avent, pour la préparation de Noël (cette année, c’est le 1° décembre). Elle se termine 12 mois plus tard, fin novembre, par la fête du Christ Roi.
 
les 4 évangélistes de Jacob Jordaens (vers 1620) musée du Louvre
Chaque dimanche, tu sais qu’on lit plusieurs lectures à la messe, dont un passage de l’Évangile. Répartir les lectures sur 3 années au lieu d’une, cela permet d’avoir une plus grande richesse de textes entendus le dimanche.
L’année A, nous lisons l’évangile de Saint Matthieu.
L’année B, celui de Saint Marc.
L’année C, celui de Saint Luc.
Quant à l’évangile de Saint Jean, il est plutôt réservé aux jours de fêtes, par exemple le temps de Pâques.

La nouvelle année, qui commence le premier décembre 2013, ce sera une année A, nous lirons l’évangile de Saint Matthieu.


samedi 16 novembre 2013

Parrains et Marraines, quels cadeaux offrir à nos filleul(e)s?



Quand passe la Toussaint et que Noël approche, chacun s’affaire à trouver le cadeau idéal pour ceux qu’il aime. Et ce choix est difficile ! Où trouver ce qui sera beau, durable, qui aidera l’enfant à grandir ?
Les catalogues et les publicités ne manquent pas pour nous inciter à acheter toutes sortes d’objets plus ou moins utiles et encombrants. Dans le lot, combien seront appréciés ? Combien finiront vite au fond d’un tiroir … ou dès janvier sur les sites de vente d’occasion !

D’abord, des questions
Avant de nous précipiter sur le dernier truc à la mode, essayons d’être un peu intelligents, en nous posant quelques questions. Il s’agit de répondre au caractère de notre filleul(e), et sans oublier tout à fait notre rôle de parrain ou marraine.
Mon ou ma filleul(e)
Quels sont ses centres d’intérêt? Quelles sont ses activités favorites ? Quelles rencontres l’ont marqué ? De quoi m’a-t-il parlé récemment ? Quelles sont ses questions ? ….
Moi
Qu’est-ce qui me passionnait à son âge ? Qu’est-ce qui est le moteur de ma vie ? Qu’est-ce que j’ai envie de lui faire découvrir ? Quelle vision du monde ai-je envie de lui partager ?

Quelques idées
Offrir ( et pourquoi pas ?)  un missel, un chapelet ou une Bible. Avec le mode d’emploi !
Aller à la médiathèque ou la ludothèque la plus proche pour discuter avec les animateurs, emprunter, tester soi même.
Se donner des idées de livres, jeux ou disques sur des sites comme « Vos questions de parents » « la Procure » ou « Bayard ». Pourquoi pas un abonnement ?
Fouiner dans les catalogues ou les boutiques solidaires (Artisans du monde, par exemple)
Penser aux cadeaux « à consommer ensemble » : un panier garni, une balade à vélo, un spectacle, une séance de cinéma, un concert, une journée de vacances ensemble … 
 
in Pomme d'Api Soleil juin 1993
Comment savoir ce qu’il préfère ?
Les enfants font bien des listes au Père Noël, pourquoi ne pas lui faire une liste de propositions ? Par exemple, le premier dimanche de l’avent, vous lui envoyez une carte de « Bonne année » en lui disant simplement « Pour Noël, j’aimerais te faire plaisir ; j’ai pensé à plusieurs idées : …(les détailler)  Qu’en penses-tu ? » Ou bien vous l’invitez et vous en parlez ensemble.

Bon Noël à toutes et tous !


 

mercredi 13 novembre 2013

Pourquoi on lit la Bible à la messe ?



« A la messe, j’aime bien chanter, mais alors, quand il faut écouter toutes les lectures, c’est trop long ! »

Un repas
Tu sais que c’est au cours d’un repas que Jésus a partagé le pain et le vin avec ses amis en leur disant les paroles que nous reprenons chaque dimanche. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang… » Nous disons donc souvent que la messe est un repas, même si elle ne ressemble plus trop à ceux d’aujourd’hui.
Est-ce que tu pourrais imaginer un repas où personne ne parle ? Où on ne se donne pas de nouvelles les uns des autres ? Où on n’évoque pas la famille ou les amis ?

A quoi ça sert, les lectures
A la messe, c’est un peu pareil : les lectures sont un moyen d’avoir des nouvelles de notre famille des chrétiens, de comprendre son histoire. On reprend l’histoire des ancêtres de Jésus, on lit les lettres que les apôtres écrivaient aux premiers chrétiens, on raconte l’histoire de Jésus, ses gestes, ses paroles, ses rencontres. Et ainsi, on comprend mieux ce que cela veut dire « être chrétien », et on peut le devenir un peu plus chaque jour.

C’est trop long, je ne retiens rien
C’est vrai que souvent, on a l’impression de ne rien retenir. Et puis, un jour où quelqu’un près de toi se moque d’un petit, tu te souviens de l’histoire de Zachée ; un jour où tu es très fâché contre tes parents, tu te souviens de la parole de Jésus « laissez vous réconcilier … » , un jour où tu as envie de tout envoyer promener, tu te souviens de la lettre de Saint Paul « les dons de l’Esprit Saint sont amour, joie, paix, patience, persévérance … »
Sans t’en rendre compte, à force de lire et d’entendre la Bible, elle finit par t’accompagner tout au long de ta vie, et elle t’aide à vivre mieux avec les autres, avec toi-même, avec Dieu.
Et ça, c’est un sacré cadeau que Dieu nous fait !

Un truc pour se souvenir
Plutôt que vouloir tout retenir, essaie de trouver juste une phrase que tu as entendu pendant la messe (une phrase des lectures, ou d’un chant, ou d’une prière) Au besoin, écris la sur un petit carnet, ou dans ton cahier de caté. Et pendant la semaine, relis la régulièrement.

Dimanche, j’ai relevé celle-ci « Laissez vous réconforter par Jésus et par Dieu notre Père.. qu’ils affermissent votre cœur dans tout ce que vous pouvez faire et dire de bien »

Et toi ?

vendredi 8 novembre 2013

Mets ton bonnet 2013 : il vous reste 1 mois pour tricoter !



Quelques grammes de laine ( 5 gr environ) 2 petites aiguilles ou un crochet, et un peu d’imagination : avec un rectangle de 12 cm par 5, vous pouvez fabriquer un petit bonnet.


Vous l’envoyez aux Petits Frères des Pauvres et la société Innocent (les super jus de fruit et smoothies) leur verse 0,20€ pour leurs actions envers les personnes âgées.
Vous allez me dire « 20 centimes, ça ne vaut pas le coup ! »
Sauf que vous savez bien que « les petits ruisseaux font les grandes rivières » : l’an dernier, plus de 250.000 bonnets ont été envoyés !

Cette année, avant le 15 décembre, le défi est de récolter 300.000 bonnets !
Alors, à vos aiguilles !

Vous n’avez pas tout compris ?
Faites un tour sur le billet du 28 janvier 2013 (clic), vous saurez tout ! 

PS du 19 novembre: je viens de découvrir qu'on peut aussi porter les bonnets au magasin Phildar le plus proche: cela peut être plus facile que faire un colis pour Paris !! 

mardi 5 novembre 2013

Une nouvelle traduction de la prière de Notre Père




Un texte qui évolue
Cette prière du « Notre Père », c’est celle que Jésus a apprise à ses disciples qui lui demandaient de leur apprendre à prier.
Les plus anciens d’entre nous (tes grands parents sans doute) se souviennent qu’à la messe, ils disaient le Notre Père en latin. « Pater noster … » C’est encore le cas dans certaines paroisses, ou quand les gens viennent de pays très différents : le latin, c’est la langue commune aux chrétiens du monde entier.
D’autres se souviennent que lorsqu’on a commencé à dire cette prière en français, on vouvoyait Dieu, comme on le fait encore souvent pour Marie. « Notre Père qui êtes aux cieux… »
Aujourd’hui, il n’y a plus beaucoup d’enfants qui vouvoient leurs parents ; on a fini par tutoyer Dieu, comme un Père très proche de nous.
Tu le voies, le texte de cette prière a un peu bougé au fil des ans.

Pourquoi une nouvelle traduction ?
Depuis 1996, pour être encore plus proches et fidèles aux textes originaux, des spécialistes de la Bible et des écrivains ont repris entièrement la traduction de la Bible que nous utilisons pour les célébrations. C’est ainsi que la prière du Notre Père a été revue aussi.
Cela ne changera pas beaucoup : seule la sixième demande de cette prière – « Et ne nous soumets pas à la tentation » – a été modifiée. Elle pouvait laisser croire que c’est Dieu qui nous tente, alors qu’au contraire, il nous donne la force, comme à Jésus dans le désert, de lutter contre la tentation, de ne pas se laisser entrainer. Cette demande devient donc : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Quand pourrons-nous utiliser cette traduction ?
Il faut encore que cette traduction soit reconnue par Rome (en 2014 ?), puis qu’elle soit publiée dans le nouveau Missel (pas avant 2015 sans doute). On a le temps de s’y préparer !
Espérons que d’ici là, les protestants et les orthodoxes choisiront eux aussi cette traduction, pour que nous puissions prier Dieu avec les mêmes mots.

Aujourd’hui
Quand nous prions en groupe, à la messe le dimanche par exemple, nous continuons à utiliser la traduction que nous connaissons. Mais rien n’empêche, seul chaque jour, de commencer à s’approprier la nouvelle formule.


Petit rappel : P’tit Eloi t’a déjà parlé 2 fois de cette prière, dans « le Notre Père de carême » (clic)  et « les mots mêlés du Notre Père » (reclic)




vendredi 1 novembre 2013

Prière pour la Toussaint




Le jour de la Toussaint, on lit à la messe un beau et long texte qu’on appelle les Béatitudes. Jésus raconte à ses amis que vivre avec Dieu, ça rend heureux ! (clique ici pour voir le texte avec un coloriage)
Mais ce texte est un peu difficile.
Je te propose donc une prière toute simple, inspirée d’un livre de Jean Debruynne dont j’ai parlé l’an dernier (clic)

JFK 1000 images d'eglise
Ils sont heureux, les saints



Ils sont heureux, car ils ont un jardin de tendresse dans le cœur

Ils sont heureux, car Dieu enlève leur tristesse

Ils sont heureux, car la justice vient habiter leur cœur

Ils sont heureux, car ils pardonnent et seront pardonnés

Ils sont heureux, car ils ont un cœur qui rayonne d'amour

Ils sont heureux, car ils font la paix avec les autres



Ils sont les vrais enfants de Dieu

Ils voient Dieu qui est AMOUR

Ils vivent avec lui.

(d'après les Béatitudes racontées par les enfants, de Jean Debruynne) 


Pour imprimer le texte et son coloriage, c’est ici : clic.