lundi 30 juin 2014

C'est quoi, un diacre ?



Sais-tu ce qu’est un diacre ?

Le mot vient du grec διακονος (diaconos) qui veut dire serviteur.

Les premiers diacres
On a l’habitude de dire, même si ce mot n’est pas utilisé alors, que les premiers diacres ont été choisis dès les premiers temps de l’Église, pour le service des frères de langue grecque. Cet épisode est raconté dans les Actes des Apôtres (6,1-7). Parmi les disciples, certains parlent hébreu, d’autres grec. Ces derniers viennent de la « diaspora » c’est à dire qu’ils étaient dispersés autour de la méditerranée avant de revenir à Jérusalem. Ils ont du mal à s’intégrer car ils connaissent mal l’hébreu et l’araméen. Et les veuves encore plus ; elles ne peuvent se défendre, et sont oubliées quand on distribue les secours. 

Aussi, les apôtres désignent 7 hommes qui parlent grec, et qui sont chargés de veiller à la justice dans la répartition des secours. Mais leur rôle auprès des nouveaux chrétiens de la diaspora est plus large : ils annoncent la Parole de Dieu, et ils baptisent. Les apôtres leur imposent les mains pour montrer que c’est l’Esprit Saint qui les accompagne dans leur tâche. 
Sur le vitrail, on voit Étienne, le premier diacre, qui distribue du pain aux pauvres. (détail du vitrail St Étienne de l'église de Jarnioux - Rhône- du blog de l'association du patrimoine de Jarnioux)

1000 images d'église JFK


Aujourd’hui
Les diacres sont des hommes appelés et ordonnés par l’évêque pour être ses adjoints, ses collaborateurs au service de la Parole de Dieu et de la solidarité. Ils sont au service et témoins de l’Amour de Jésus pour tous, en particulier ceux qui sont plus éloignés de l’Église. Par le sacrement de l’ordre, ils reçoivent la force de l’Esprit Saint.
Comme les 7, ils peuvent annoncer la Parole de Dieu (par exemple lire l’évangile à la messe) et baptiser.

Pour reconnaitre un diacre à l’église
Comme les prêtres, les diacres portent une aube. Mais ils portent l’étole en travers, sur l’épaule gauche, tandis que les prêtres la portent droite, autour du cou.


Pour les adultes qui voudraient en savoir plus, le site des diacres de France.


mardi 24 juin 2014

Mon enfant préféré



J’ai trouvé dans le livre Paraboles pour aujourd’hui, de Jean Vernette (p 128), le texte suivant, d’un sage persan.

On demandait un jour à un homme dont on disait qu’il était sage :

 « Tu as de nombreux enfants, quel est ton préféré ? »

L’homme répondit :

«  Celui de mes enfants que je préfère, c’est

Le plus petit, jusqu’à ce qu’il grandisse,

Celui qui est loin, jusqu’à ce qu’il revienne,

Celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse,

Celui qui est prisonnier, jusqu’à ce qu’il soit libéré,

Celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé … »
1000 images d’Église JFK p174

Quand je lis ce conte, je pense à des textes de la Bible qui sont souvent choisis par les parents pour le baptême de leur enfant :

Le premier est un extrait du livre du prophète Isaïe (dans les versets 1 à 5 du chapitre 43) qui rapporte au peuple d’Israël les paroles de Dieu pour lui. Ces paroles sont pour nous aujourd’hui.
Ainsi parle le Seigneur, lui qui t’a créé et t’a façonné, Israël :
« Ne crains pas, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime.
Ne crains pas, car je suis avec toi. »

Le deuxième vient de l’évangile de Saint Marc (10,13-16). C’est un épisode qui dit l’attitude de Jésus face aux enfants :
Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit :
«  Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains

Et puis bien sûr, au magnifique texte du « jugement dernier », dans l’évangile de Saint Matthieu (25,35-36)
“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !

vendredi 20 juin 2014

Une nappe et des panneaux de profession de foi



Le 8 juin, jour de Pentecôte, les jeunes du Nord Jura célébraient leur profession de foi dans l’église de Saligney (celle où se trouvent St Ferréol et St Ferjeux dont j'ai parlé récemment )

C’est lors de leur week-end de préparation à l’abbaye d’Acey qu’ils ont confectionné la nappe d’autel et les textes de profession de foi, reportés sur des panneaux. A la fin de la messe, ils sont venus coller leurs photos sur une grande croix.  
En voilà quelques vues , avec les textes.




 



Je crois en Dieu
Le Père créateur de l’univers et de l’amour
Il a fait l’homme à son image,
il est toujours avec nous.








 
Je crois en Jésus, fils de Dieu, fils de lumière ,
homme parmi les hommes, visible et palpable.
Je crois en Jésus qui Proclame les paroles de Dieu.
Il nous dit que nous sommes égaux, tous frères et sœurs.
Je crois en Jésus qui a beaucoup souffert pour nous.
Il n’a jamais abandonné son combat pour nous apprendre à croire en Dieu.

 

Je crois en l’Esprit Saint
Esprit de force qui est répandu sur nos âmes.
Nous disons merci à l’Eglise de nous accueillir et de nous permettre de grandir dans la foi.
Je crois que nous sommes appelés à nous aimer les uns les autres sans barrière.
Nous croyons au pardon du Père et à la résurrection dans l’Amour.
Ayons le courage de témoigner notre foi
Amen



 


lundi 16 juin 2014

Les Saints Ferréol et Ferjeux



Saint Ferréol - église de Saligney Jura

Il n’y a pas beaucoup d’enfants qui portent ces prénoms en France : moins de 300 Ferréol et moins de 20 Ferjeux depuis 1900 ! 

Ces deux saints là sont pourtant célèbres en Franche Comté : ils sont les fondateurs de l’Eglise de Besançon. 

C’était moins de 200 ans après la résurrection de Jésus, à la fin du 2° siècle. L’Église de Lyon avait pour évêque Saint Irénée. Celui-ci envoya deux de ses disciples, Ferréol et Ferjeux, dans la région de Besançon. 

Saint Ferjeux - église de Saligney Jura
Les deux frères (le premier prêtre et le second diacre)  s’installèrent dans une grotte près de la ville, et y restèrent une trentaine d’années. 

On pense qu'ils sont morts martyrs en l'an 211. On retrouva leurs corps vers les années 370, et à partir de ce moment, ils furent considérés comme les saints patrons de Besançon.

Ils sont fêtés le 16 juin.