vendredi 30 novembre 2012

Pour l’avent : une crèche calendrier à colorier



"1000 images d'évangile" JFK

Je te l’ai dit, l’année vient de commencer avec l’Avent, ce temps qui nous prépare à la fête de Noël. Mais c’est long d’attendre une fête pendant presque un mois. Alors on a inventé les calendriers de l’Avent. Tu connais sans doute ceux qu’on trouve dans les supermarchés, avec une surprise à découvrir chaque jour (souvent un chocolat).
Moi, je t’en propose un tout à fait différent, pour les dimanches. Tu pourrais l’emporter à la messe.
C’est une crèche à colorier : elle va te permettre de comprendre la fête de Noël et patienter jusqu’au 25 décembre.
Chaque dimanche de l’Avent, à partir d’aujourd’hui, ainsi que le jour de Noël et celui de l’Épiphanie, tu pourras lire une phrase d’évangile, dire une courte prière, et colorier une partie du dessin. Le 6 janvier, ton dessin sera terminé, et il sera temps de retourner à l’école après les vacances !


jeudi 29 novembre 2012

Les gros cailloux des P’tits Loupios



le bocal des P'tits Loupios

Je vous ai parlé récemment du groupe des 6° qui s’appelle chez nous « les P’tits Loupios ». Ils travaillent à partir des documents Kim et Noé. Ils y ont découvert l’histoire du vieux professeur et de ses gros cailloux, et en ont fait un article dans notre journal inter paroissial, le Tous Ensemble.
Dans leur article, les P’tits Loupios n’ont mis qu’un résumé de l’histoire. Vous pouvez la lire en entier ci dessous.
A leur suite, nous pouvons nous demander, avec le vieux professeur : quels sont les gros cailloux dans ma vie ? Qu’est-ce qui est le plus important ?


Un jour, un vieux professeur de l'école nationale d'administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur "La planification efficace de son temps" à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.....

lundi 26 novembre 2012

Solidarité : les ateliers de l’Avent, c’est la semaine prochaine.


Les catéchistes de Saint Eloi  ont décidé de reconduire cette année les « ateliers de l’Avent » .

Notez bien ces trois rendez vous :

Fabrication des objets :
mercredi 5 décembre entre 15 h et 17 h 30, 
     au foyer logement de Dampierre
samedi 8 décembre entre 14 h et 17 h 30, 
     à la salle de la mairie de Fraisans

Présentation des objets à la messe :
samedi 8 décembre à 18h à l’église de Salans

Au fait, c’est quoi, les ateliers de l’Avent ?
Il s’agit de deux après midi de bricolage pour confectionner des objets (cartes de vœux, bougeoirs, décorations, etc..) qui seront offerts pour Noël à des personnes âgées, malades ou isolées de notre connaissance.
La plupart des objets sont distribués par les visiteurs de malades de la paroisse, à l’hôpital, dans les maisons de retraite, ou à domicile. Mais chacun d’entre nous peut connaitre quelqu’un à qui un petit souvenir ferait plaisir : il peut alors en choisir un et l’emporter. Les derniers servent de décoration au repas de Noël des personnes isolées à Dole.

Les ateliers de l’Avent, c’est pour tous.
Adultes et enfants, jeunes et vieux, vous êtes tous les bienvenus. Pas besoin d’être un as du bricolage : les objets en question sont très simples, et les organisateurs prévoient tout le matériel et les explications. Il suffit d’avoir un peu de patience, et surtout d’avoir envie de donner un peu de son temps pour donner du bonheur aux autres. Pas besoin non plus d’y passer tout l’après midi : venir une demi-heure, c’est déjà participer. Mais souvent, on y prend goût et on reste plus longtemps !!!


Vous les « nord jurassiens », quel jour allez vous venir aux ateliers de l’Avent de Saint Eloi ?
Et vous qui habitez ailleurs, allez vous en organiser ? 
Racontez moi! 



mercredi 21 novembre 2012

A quoi ça sert, d'être baptisé?



Tu vois la petite fille de ce dessin ? Elle a vraiment l’air de se poser cette question !
Ensemble, on va essayer d’y répondre, en observant bien le dessin que Marie Thérèse a fait spécialement pour P’tit Eloi.

D’abord, on y voit un adulte et deux enfants, comme un début de famille. C’est important, une famille : bien entouré, on grandit mieux, avec les plus grands, on apprend plein de choses, et surtout l’amour qu’on y trouve nous ouvre vers les autres, nous apprend à aimer à notre tour.
Etre baptisé, ça fait entrer dans la famille des chrétiens. Une famille où on grandit dans l’amour de Dieu, dans l'amour des autres.

Tu vois la main en haut à droite ? C’est avec un cœur qu’elle verse l’eau sur la tête de l’enfant. On dirait Dieu qui souhaite nous plonger dans son amour. D’ailleurs, baptiser, ça vient d’un mot grec qui veut dire plonger : plonger dans l’eau comme on plonge dans la vie de Jésus, pour mieux la partager. On s’appuie sur Jésus pour avancer, comme on s’appuie sur l’eau pour nager.
D’ailleurs, as-tu remarqué la forme du baptistère, cette grande bassine où se passe le baptême ? Elle est en forme de poisson, qui est le signe des chrétiens. Je t’en avais déjà parlé dans le billet «Ichtus, késaco ? »

Posé sur la queue du poisson, il y a un grand cierge et un petit pot d'huile.
Le cierge représente la lumière de Jésus, vivant pour toujours. Cette lumière, le baptisé la reçoit pour toujours se souvenir de Jésus et éclairer à son tour la vie de ceux avec lesquels il vit.
Quant à l’huile sainte, qu’on appelle le saint chrême, elle pénètre dans le corps, comme la force de l’Esprit Saint pénètre en nous pour nous guider dans la vie.

Alors, ça sert à quoi d’être baptisé ?
Ça sert à faire partie de la famille des enfants de Dieu.
Être baptisé, c’est reconnaitre l’amour de Dieu pour nous , partager complètement la vie de Jésus qui nous éclaire, recevoir la force de l’Esprit Saint.
Avec cet amour, cette lumière, cette force, on vit mieux.
Ce serait vraiment dommage de s’en priver. 

Tu cherches d'autres jeux ou informations sur le baptême ? Dans la colonne de droite du blog , clique sur le libellé "baptême"  

lundi 19 novembre 2012

Solidarité : les banques alimentaires



Tu en as sans doute déjà entendu parler, la collecte des banques alimentaires, c’est le week-end prochain, les vendredi 23 et samedi 24 novembre.
Au fait, c’est quoi, les banques alimentaires ?
Ce sont des associations départementales ou régionales, qui collectent et redistribuent des denrées alimentaires aux familles les plus démunies.
La première banque alimentaire a été créée en 1984 à Paris, sur un modèle qui existait aux Etats-Unis, les « Food Banks ». Depuis, 97 antennes existent en France et couvrent presque tout le pays. Et elles se sont développées aussi dans 18 pays européens.

Comment ça marche ?
100000 bénévoles (un beau mot qui veut dire « celui qui veut bien ») collectent fin novembre dans les magasins (grandes surfaces, mais aussi épiceries de proximité) les dons que leur font les gens qui viennent faire leur courses. Tout est ensuite trié et donné, dans le département où il a été collecté, à des associations qui vont préparer des colis que viendront chercher les personnes très démunies. Face à la montée de la pauvreté en France, les Banques alimentaires comptent encore beaucoup cette année sur la générosité des gens.

Et toi, qu’est ce que tu peux faire ?
Quand tu iras faire les courses avec tes parents le week-end prochain, les « gilets orange » distribuent des sacs avec le logo de la banque alimentaire. Choisis avec tes parents les produits que vous voulez donner. Après être passés en caisse, redonne le sac aux bénévoles.

Qu’est ce qu’on peut donner ?
Il faut choisir des produits alimentaires non périssables, comme les boites de conserve (légumes, mais aussi fruits ou poisson), l’huile, le café, le thé …
Le plus simple est de demander aux bénévoles ce dont ils ont le plus besoin : ils sauront vous conseiller.

vendredi 16 novembre 2012

Connaissez vous Loupio?



J’ai redécouvert Loupio grâce à un groupe de 6°/5° du secteur qui se fait appeler « les p’tits Loupios »
Créé en 2001 par le dessinateur Jean François Kieffer*, Loupio est le héros d’une bande dessinée fort sympathique !
Loupio est un jeune orphelin troubadour qui vit en Italie au XIII° siècle. Il fait la connaissance de Saint François d’Assise, et devient ainsi l’ami de « Frère Loup ». Au long de ses aventures, il découvre la vie chrétienne, et progresse dans la joie et l’amour.  

Le tome 9 , « l’incendie et autres récits », vient de sortir !  Dans cet album,  Loupio est accusé d'avoir déclenché un terrible feu. Ses fidèles amis réussiront-ils à démasquer le véritable coupable ?

Si vous aimez la BD, vous aimerez aussi les autres publications de Loupio : 2 CD de chansons, un puzzle, la crèche, le grand jeu « le chemin de Compostelle »…
Tout cela est disponible dans les bonnes librairies (religieuses ou pas) et aux éditions Fleurus-Mame

A mettre entre toutes les mains !


* Jean François Kieffer est l’auteur de nombreux livres pour enfants, et des illustrations que j’utilise souvent pour les coloriages, issues des livres 1000 images d’église et 1000 images d’évangile.

mardi 13 novembre 2012

Pour publier un commentaire



Il semblerait que certaines personnes qui voulaient publier un commentaire ont eu quelques difficultés.
Voilà donc la démarche à suivre :
Si vous n’avez pas de compte google, enregistrez vous simplement comme « anonyme »
Puis, tapez votre commentaire
Cliquer ensuite sur « publier »
Il vous est alors demandé, pour prouver que vous n’êtes pas un robot, de saisir les 2 mots inscrits. Or, c’est quelquefois illisible. 

En fait, il s’agit d’un mot avec des lettres déformées (souvent assez reconnaissable) et une photo de nombre (souvent illisible !)
N’hésitez pas à cliquer sur la flèche arrondie à droite de la zone d’écriture : elle vous donnera une autre image. En espérant que vous tomberez assez vite sur des textes lisibles !
Quand vous avez reconnu et écrit les caractères demandés, cliquer à nouveau sur « publier »
Maintenant, j’attends vos commentaires !


Vous remarquez qu’il ne vous est pas demandé d’adresse internet
Je ne peux donc pas vous répondre personnellement. Si vous le souhaitez, écrivez à P’tit Eloi, en utilisant le lien en haut de page à droite « pour écrire à P’tit Eloi » ou copiez son adresse dans votre courriel :  tresoreloi(at)gmail.com (remplacer (at) par l’arobase) 

A très bientôt

samedi 10 novembre 2012

Parler de Dieu, ça ressemble à la vie ?



Cette question, c’est Pascale qui la pose dans un récent commentaire. Et elle me donne envie de tenter une réponse dans un billet.
C’est vrai qu’on imagine parfois Dieu comme quelqu’un de très sérieux et très lointain. Et les souvenirs que certains ont du caté et de l’église ne sont pas toujours des plus réjouissants. Du genre « Tiens toi tranquille, et tais-toi ! C’est comme ça et pas autrement ! Dieu, c’est un mystère, tu comprendras plus tard.  … » Et plus tard, souvent, c’est jamais !

Pourquoi donc Dieu a choisi d’envoyer son fils vivre sur terre, pourquoi donc Jésus nous parle de Dieu comme d’un Père, si ce n’est pas pour partager notre vie, la « vraie vie » de tous les jours ?
Tout ce que nous vivons d’important, nos joies, nos peines, nos découvertes, nos coups de cœurs et nos coups de gueule, Jésus les a vécus d’une façon ou d’une autre. Il a rencontré des gens qui se posaient comme nous des tas de questions sur la vie et la mort, sur l’amour et la guerre. Il a partagé les repas de fêtes et les jours d’enterrement.
A force de côtoyer la Bible, on finit toujours pas trouver une parole, une attitude, un regard, qui résonne avec ce qu’on vit, et qui nous aide à mieux vivre.
D’ailleurs, c’est ce que veut dire le mot « catéchisme » , qui vient du grec κατηχεĩν  « faire résonner ».

Quelqu’un aurait-il une autre réponse à donner à Pascale ?


Quand Jésus admire la veuve qui donne tout



Encore un fois, Jésus ne s’arrête pas aux apparences, mais regarde vraiment les gens au fond du cœur ! Il juge sévèrement ceux qui « friment », ceux qui écrasent les autres, et il admire ceux qui savent donner largement, sans compter.
A son époque, les scribes étaient des spécialistes de la Bible : ils avaient à cœur de bien la comprendre, et de l’expliquer. Mais certains profitaient de leur connaissance pour se dire supérieurs aux autres, et les exploiter.
Au temps de Jésus aussi, les veuves étaient très pauvres : pas de travail, pas de famille pour les aider, elles vivaient dans la misère.
Pas étonnant alors que Jésus remarque et admire celle qui a mis de l’argent dans le tronc du Temple.

Tu as vu, avant de parler d’elle, Jésus dit « Amen, je vous le dis »
Tu feras attention : à chaque fois que Jésus prononce ces paroles, ce qu’il dit après est très important ! 

Coloriage
« Elle a tout donné »







Evangile du dimanche 11 novembre 2012 (32° du temps ordinaire année B)
La veuve qui a tout donné  (Mc 12,38-44)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques, les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes.
Jésus s'adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. »

Textes liturgiques © AELF.


mercredi 7 novembre 2012

La bonne galette de la veuve de Sarepta



Dimanche prochain, la première lecture parle d’une veuve qui a nourri le prophète Élie en lui faisant cuire un pain à l’huile.
Voilà une recette qui y ressemble sans doute : cette galette de pain, traditionnelle au Moyen Orient, se déguste chaude, et peut accompagner le houmous ou le taboulé (recettes du 25 juillet).

 Pour cuisiner, fais-toi aider d’un adulte (surtout pour mettre le pain au four et le sortir)
Commence par mettre un tablier, et te laver les mains. 
Et BON APPÉTIT !

Il te faut
  • 15g de levure fraiche (ou un sachet de levure de boulanger )
  • 20 à 25 cl d’eau tiède
  • 400g de farine
  • 1 cuil à café de sel
  • 2 cuil à soupe d’huile d’olive

1 la préparation de la pâte
Délaie la levure dans l’eau tiède.
Dans un grand saladier, mélange la farine et le sel.
Incorpore petit à petit la levure délayée, puis l’huile.
Travaille la pâte longtemps jusqu’à ce qu’elle devienne bien élastique (10 minutes).
Couvre le saladier d’un torchon humide et laisse lever : pour que la pâte double de volume, il faut compter au moins 1h30 à 2h.

2 la préparation des galettes
Roule la pâte en boule sur un plan de travail largement fariné.
Divise cette boule en 8 petites boules égales.
Aplatis les ensuite pour former des galettes ovales de 5mm environ d’épaisseur.
Couvre-les d’un linge humide et laisse-les gonfler 30 minutes.
Pendant ce temps, fais chauffer le four à 240°C (thermostat 8), avec dedans une ou deux plaques de cuisson graissées.

3 la cuisson
Fais glisser les 8 galettes sur les plaques de cuisson (attention, elles sont chaudes !)
Laisse cuire environ 6 minutes.
Les galettes ne doivent pas dorer, mais gonfler et se fendre sous la chaleur.
Laisse refroidir un peu sur des grilles.

Servir encore chaud.

samedi 3 novembre 2012

Quand Jésus donne le plus grand commandement



Quand on parle de commandement, on a plutôt tendance à imaginer ça comme un ordre, presque un ultimatum: « Toi, fais ça ! Et tu as intérêt à m’obéir parce que sinon, tu vas voir… » Ça ne donne pas trop envie !
Dans la Bible, au contraire, quand on parle de commandement, c’est plutôt un conseil pour vivre mieux, un code commun pour vivre heureux. C’est une « parole de vie », une « loi d’amour » et là, on serait bien bête de ne pas la suivre !

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.»
S’il n’y avait qu’une seule parole de la Bible à retenir, ce serait celle là.
Tu pourrais l’apprendre par cœur, ou au moins te rappeler où elle se trouve dans la Bible, pour pouvoir toujours la retrouver. 
Alors, souviens-toi : MARC 12, 30-31.
(cela veut dire dans l’évangile de Saint Marc, dans le chapitre 12, le 30°et le 31° versets)

Coloriage
Ces paroles, Jésus nous les donne sur des tablettes en forme de cœur : vas-tu les suivre ?
ce dessin est tiré des « 1000 images d’évangile », page 120




Evangile du dimanche 4 novembre 2012 (31° du temps ordinaire année B)
Le grand commandement  (Mc 12,28b-34)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
Un scribe s'avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l'Unique et qu'il n'y en a pas d'autre que lui. L'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu'il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n'osait plus l'interroger.
Textes liturgiques © AELF.

Les autres textes de la messe sur le site de l’AELF


jeudi 1 novembre 2012

Les Béatitudes racontées par les enfants



Aujourd’hui, à la messe, on lit un passage d’évangile qu’on appelle « les Béatitudes ».
Hier, je t’en ai donné le texte, avec un coloriage. Mais tu le sais bien, les textes qu’on lit à la messe sont quelquefois bien compliqués.
Jean Debruynne est un prêtre qui a écrit un livre intitulé «Jésus raconté par les enfants ». Dans ce livre, il a imaginé comment des enfants du temps de Jésus auraient raconté leur rencontre avec lui.
Elisabeth m’en a envoyé un extrait, justement celui des Béatitudes. Voilà comment Samuel, un enfant dont le père est pécheur sur le lac de Galilée, raconte cet épisode. 

Ce matin, mon copain Thomas m’a dit qu’il avait vu Pierre et André sur la montagne au bord du lac. J’ai dit à maman « je vais aller voir »
Il y avait plein de monde. Ils étaient tous assis dans l’herbe. Ils écoutaient un homme qui parlait. Il parlait bien. Je comprenais ce qu’il racontait.
Il disait :
Ils sont heureux, les petits, parce que Dieu se fait petit.
Ils sont heureux, ceux qui ont un jardin de tendresse dans leur cœur,
parce que ce sont eux qui gagnent.
Ils sont plus forts que les champions.
Ils sont heureux, ceux qui ont de la tristesse dans leur cœur,
parce que Dieu enlève les tristesses.
Ils sont heureux, ceux qui veulent qu'il y ait plus de justice,
parce que la justice vient habiter leur cœur.
Ils sont heureux, ceux qui pardonnent aux autres,
parce que les autres leur pardonneront aussi.
Ils sont heureux, ceux qui ont un cour qui rayonne d'amour,
parce qu'ils verront Dieu qui est Amour.
Ils sont heureux, ceux qui font la paix avec les autres,
parce que ce sont eux, les vrais enfants de Dieu.
Ils sont heureux,
ceux qui sont détestés parce qu'ils aiment Dieu qui est juste,
parce qu'ils vivront avec lui.
Juste à ce moment là, j’ai vu Pierre. J’ai demandé :
- C’est qui, cet homme qui parle ?
- C’est Jésus de Nazareth. C’est lui, le Christ. Avec mon frère André, on a laissé la pêche des poissons pour le suivre partout.