mercredi 29 octobre 2014

A quoi ça sert, la quête à l'eglise?



A chaque messe (mais aussi aux autres célébrations à l’église, baptême, mariage, etc...) on a l’habitude de faire la quête. Des gens de la paroisse passent dans les bancs avec une corbeille, et les participants y mettent leur don.

D’où vient cette habitude ?
A l’origine, les fidèles offraient une partie de leur travail, de leur jardin, souvent sous forme de nourriture, car cela servait à nourrir les pauvres de la communauté. Aujourd’hui, pour que chacun puisse participer, et pas seulement ceux qui travaillent la terre, c’est de l’argent qu’on donne. On le fait au moment de la présentation des dons (offertoire) où le pain et le vin sont apportés : c’est une façon de s’associer à l’offrande de Jésus.

Mais à quoi donc sert cet argent ?
L’Eglise ne vit que des dons de ses membres. C’est l’argent des quêtes qui permet à la paroisse de partager avec les plus pauvres, et de vivre.

Quels sont les frais de fonctionnement d’une paroisse ?
On pense souvent à ce qu’on voit, ce qui nous est directement utile : le chauffage de l’église, les photocopies des feuillets de chants, les fleurs, les cierges.
Mais il y a aussi et surtout ce qui ne se voit pas ! Il faut chauffer et éclairer les églises, mais aussi les salles paroissiales ; les entretenir et les assurer. Il faut payer le matériel liturgique (les cierges, les hosties …) mais aussi les documents de travail des catéchistes, et des membres des équipes qui préparent les messes, ou accompagnent les familles en deuil, et toutes les photocopies qui vont avec. Il faut entretenir, et parfois renouveler la photocopieuse, l’ordinateur, les instruments. Il faut soutenir les actions de solidarité …
signet du diocèse de Valence
La paroisse participe aussi à la vie du doyenné, elle verse aussi une part importante de quêtes à l’évêché (c’est ce qu’on appelle les quêtes « impérées »), ou à des associations caritatives, comme le Secours Catholique ou le CCFD.

Combien il faut donner ?
Les responsables des finances qui comptent les quêtes aimeraient bien qu’il y ait moins de pièces de 20 centimes !!! Que fait-on aujourd’hui avec 20 centimes ?
On a l’habitude en France de proposer la somme moyenne de 2€. Pour ceux qui vont à la messe tous les dimanches et jours de fête, cela fait 120€ par an. Il y en a qui peuvent donner plus ; d’autres moins.
C’est à chaque famille de choisir, en fonction de ses revenus, mais aussi en fonction de la participation qu’elle veut apporter à l’Eglise.

Alors vous, dimanche prochain, 
vous allez donner combien ?

dimanche 26 octobre 2014

Le memory-mistigri des objets liturgiques.



A l’église, on utilise toutes sortes d’objets.
Difficile de s’y retrouver, et de savoir comment ils s’appellent et surtout à quoi ils servent.

Voilà un jeu pour les découvrir, sur le principe du jeu de Memory (ou de Mistigri.)
L’objectif est de réunir le maximum de paires (tout en se débarrassant du « mistigri » !)

Ici, (clic) tu trouveras deux planches de cartes à découper.
La première comporte 20 images d’objets, la deuxième un texte qui donne le nom et l’utilisation de l’objet correspondant. (sauf le mistigri, bien sûr !)

Je te propose plusieurs façons de jouer

Pour les plus petits, on tire deux fois les cartes images, et on joue comme au memory. Quand un joueur trouve une paire, on nomme l’objet et on explique à quoi il sert.

Pour ceux qui savent lire, on utilise les deux planches, et on peut jouer en deux étapes
1 pour découvrir les cartes : on étale toutes les images sur la table. Le meneur de jeu lit une carte texte. Le premier qui trouve de quelle image il s’agit la gagne.
2 puis on joue vraiment comme au mistigri ; on répartit les cartes entre tous les joueurs. Ceux qui ont déjà des paires les posent sur la table et les lisent à tout le groupe. Puis le plus jeune tire une carte dans celles de son voisin de droite.  Si cette carte fait la paire avec une de son jeu, il montre l’image, lit le texte et les pose sur la table.
Puis c’est au tour du suivant de tirer dans le jeu de son voisin de droite.
Le jeu se termine quand toutes les paires sont reconstituées.
Le gagnant est celui qui a le plus de paires ; le perdant est celui qui a gardé le mistigri.


vendredi 24 octobre 2014

Des images à colorier pour la Toussaint



1000 images d'évangile JFK
Plusieurs fois déjà, je t’ai proposé des images, pour un baptême, une communion, la Pentecôte, Marie, les dimanches de l’été …

Aujourd’hui, voilà des images pour suivre les lectures du jour de la Toussaint (clic)  :

  • L’apocalypse de Saint Jean
  • La première lettre de saint Jean
  • L’évangile des Béatitudes

 C’est quoi, l’apocalypse ?
Dans le langage courant, quand on parle d’apocalypse, on pense à une catastrophe terrible. Mais à l’origine, le mot apocalypse veut dire « dévoilement », « révélation ». Les récits de ce genre dans la Bible sont des textes qui nous semblent souvent obscurs, car ils sont très symboliques, et nous n’avons pas toutes les clés pour comprendre les visions qu’ils nous présentent.  Quelle révélation Saint Jean veut-il faire lorsqu’il écrit son Apocalypse ?
Il nous promet un monde nouveau, une terre nouvelle, qui sera la demeure de Dieu parmi les hommes. Un monde d’amour, de paix, sans pleurs, ni deuil. Là, c’est une foule immense qui se rassemblera, autour de Dieu et de l’Agneau (c'est-à-dire Jésus).

Tu veux en savoir plus sur la Toussaint? clique dans le nuage des libellés le mot Toussaint, et tu trouveras aussi des jeux! 

Je t’avais déjà donné le texte de l’évangile, il y a deux ans.
Voilà celui de l’Apocalypse de Saint Jean, qu’on lit en première lecture

Moi, Jean, j'ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d'une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de dévaster la terre et la mer :

« Ne dévastez pas la terre, ni la mer, ni les arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. »

Et j'entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël.



Après cela, j'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, races, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l'Agneau, en vêtements blancs, avec des palmes à la main. Et ils proclamaient d'une voix forte :

« Le salut est donné par notre Dieu, lui qui siège sur le Trône, et par l'Agneau ! »

Tous les anges qui se tenaient en cercle autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants, se prosternèrent devant le Trône, la face contre terre, pour adorer Dieu. Et ils disaient:

« Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »

L'un des Anciens prit alors la parole et me dit :

« Tous ces gens vêtus de blanc, qui sont-ils, et d'où viennent-ils ? »

Je lui répondis :

« C'est toi qui le sais, mon seigneur. » Il reprit :

« Ils viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont purifiés dans le sang de l'Agneau. »



jeudi 16 octobre 2014

Quelles démarches faut-il faire pour demander le baptême?



On peut être baptisé à tout âge !
Dès que vous vous posez la question du baptême, pour vous-mêmes, ou pour l’un de vos enfants, la première étape est de rencontrer quelqu’un de votre paroisse (relais du village, catéchiste, secrétaire, curé) pour avoir les renseignements nécessaires. En effet, si la cérémonie et le cheminement général sont les mêmes dans toutes les paroisses, il peut y avoir des différences d’organisation : rien ne vaut un contact direct.


Pour les adultes
La formation se fait au sein d’une équipe d’accompagnement, dans la paroisse, ou plus largement avec d’autres adultes. Elle peut s’étaler sur plusieurs mois, jusqu’à deux ans.
Le baptême a lieu généralement pendant la veillée de Pâques, et est précédé pendant les semaines de carême de plusieurs étapes.

Pour les enfants en âge scolaire
On vous demandera sans doute que l’enfant soit catéchisé. En effet, à cet âge-là, il doit vraiment comprendre et s’engager personnellement : c’est au catéchisme qu’il apprendra déjà à connaitre la foi chrétienne. La préparation au baptême, selon les paroisses, se fera avec une petite équipe spéciale, ou dans son groupe de catéchisme. Comme pour les adultes, le baptême se déroule en 4 étapes.

Pour les bébés (selon les endroits, enfants de moins de 2 ou 3 ans) 
C’est vous, les parents, qui vous engagez avec le parrain et la marraine pour faire entrer votre enfant dans la famille des chrétiens, et l’élever dans la foi chrétienne. La préparation se fait souvent en une ou deux rencontres avec d’autres couples : c’est l’occasion de bien comprendre le sens et le déroulement de ce sacrement, de faire connaissance avec les familles qui fêteront un baptême le même jour que vous. Vous verrez aussi le prêtre ou le diacre qui célèbrera, pour bien prévoir ensemble la cérémonie.
En général, la demande doit se faire 3 à 6 mois avant la période souhaitée. Selon les paroisses, les baptêmes ne sont pas forcément célébrés tous les dimanches, ou parfois loin de chez vous pour les paroisses rurales.

Entre 3 et 8 ans
Pendant longtemps, on a reporté les baptêmes d’enfants de cet âge, car c’est une période délicate. Ils ne sont plus des bébés : imaginez (c’est arrivé !) un petit de 2 ou 3 ans qui hurle « non, je ne veux pas ! » au moment du baptême ! Mais ils sont encore petits et c’est difficile de leur faire comprendre le sens de ce qu’ils vont vivre.
Pourtant, de plus en plus de paroisses ou de regroupements paroissiaux proposent un chemin pour ces enfants. Cela peut être, par exemple, 4 ou 5 rencontres d’une heure, avec les parents et les enfants. Ils vont découvrir ensemble, par des histoires, des chansons ou des jeux, les différents signes du baptême : l’eau, la lumière, le vêtement blanc, l’huile parfumée. C’est aussi l’occasion de visiter l’église, voir le prêtre en aube, etc.


Vous avez des questions ?  
Vous pouvez consulter le site croire.com (clic) c’est une mine de renseignements.

vendredi 10 octobre 2014

Je grandis: une page pour voir ses progrès



L’année scolaire est déjà bien commencée.
Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais depuis que l’été est passé, que tu as changé de classe, tu as fait des progrès.
Il y a des choses que tu ne faisais pas l’an dernier, parce que tu avais peur, parce que tu étais tout seul, parce que tes parents ne voulaient pas ou parce que, peut-être, tu avais un peu envie de rester petit !
Aujourd’hui, avec de l’aide ou tout seul, tu te sens plus fort, plus confiant, et tu y arrives. Tu as raison d’être fier !
Ne t’inquiète pas de ce que tu n’arrives pas à faire encore : c’est toute la vie qu’on fait face à des choses difficiles, c’est toute la vie qu’on grandit.
in 1000 images d'Eglise JFK

Je te propose une petite activité pour voir tout ce que tu sais déjà faire, mieux que l’an dernier.
Tu peux la compléter avec ta propre expérience.
Et tu pourras la refaire plus tard, pour voir tes progrès.
Il te faut juste des crayons de 4 couleurs : rouge, violet, bleu et vert.

(Cette page a été faite pour des enfants de CE1, on peut l’adapter pour des plus grands)
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Voilà ce qu'elle propose: 
Colorie ou entoure les phrases en suivant ce code de couleur : 
Tu ne sais pas faire : rouge
Tu as peur de faire : violet
Tu y arrives avec quelqu’un : bleu
Tu y arrives tout seul : vert

Je fais un sport d’équipe
Je fais du roller
Je vais à l’école
Je vais acheter le pain
Je vais passer une nuit chez un copain
Je reste chez le coiffeur
Je sais demander pardon
Je lace mes chaussures
Je prends ma douche
Je lis une histoire à un plus petit
Je fais un gâteau
Je prépare mon petit déjeuner
Je nage sans brassard
Je vais en vacances chez les grands parents
Je saute du plongeoir
Je choisis mes habits
Je m’endors sans lumière
Je m’occupe d’un animal familier     
Je fais mon lit
.........