lundi 26 octobre 2015

Le hérisson « Prions en Eglise » de Ginette



C’est chez les sœurs dominicaines, en allant préparer le Tricot Gouter du 4 novembre (clic) que j’ai découvert ce sympathique hérisson.
Sœur Geneviève (qu’on appelle aussi Ginette) le fabrique à partir de vieux « Prions en Eglise ».  C’est la revue à laquelle sont abonnés beaucoup de chrétiens qui y trouvent « chaque jour, le souffle de la Parole de Dieu » (clic) , les textes de la messe de chaque jour, et de nombreuses pages de réflexion, de formation, de chants. 

Mais revenons à notre hérisson

Pour le faire il te faut donc
Un « Prions en Eglise » (ou un vieux livre de poche)
Un cutter, de la colle
… Et beaucoup de patience !

1° opération : couper le « prions » pour le rendre rectangulaire (comme un livre de poche) et pas carré : on coupe environ 2 à  3 cm sur toute la hauteur


2° opération : le pliage
Rabattre la première feuille en coin (la base le long du centre…)


Puis rabattre le petit coté vers le centre 


Et tu  continues…
Avec les 150 feuilles de la revue !


2 petits cercles de papier plié pour faire les oreilles
Deux gommettes pour les yeux
On colle
Et voilà votre hérisson terminé !

Vous trouverez plein d’autres bricolages de ce genre en cherchant « pliage de livre » dans votre moteur de recherche, par exemple, un sapin que j’aime bien ici (clic)


lundi 19 octobre 2015

le 17 octobre à Dole (Jura)



Comme dans de nombreuses villes de France et du monde, c’était samedi dernier à Dole la journée mondiale du refus de la misère. (pour en savoir plus, voir le site "refuser la misère", clic ici )

Quelques échos de cette belle rencontre
Le matin, Canal des Tanneurs, où on trouve une réplique de la dalle du Trocadéro, environ 80 personnes ont redit ensemble leur engagement contre la misère : des témoignages, des chants, un texte de Victor Hugo lu par les enfants du conseil municipal des jeunes.
Un repas partagé a rassemblé tous ceux qui le souhaitaient.
L’après-midi, un stand retenait l’attention des passants sur la Place aux Fleurs : expo de photos, de panneaux pour lutter contre les préjugés, témoignages et textes d’enfants contre la misère, par exemple celui-ci (extraits) :
Dans notre quartier appelé cité,
Nous vivons dans la saleté
Et surtout la pauvreté …

Nous voulons l’éliminer…
Tout seul c’est difficile de la massacrer
Nous crions, seuls ; personne pour nous aider  

Alors qu’à plusieurs nous pouvons la tuer
Alors venez nous aider à la tuer
Tuer la pauvreté.


Les enfants de l’équipe ACE (Action Catholique des Enfants - clic) de Dole avaient aussi préparé un « arbre à messages ». Chacun était invité à écrire ce qu’il trouvait de bon et beau dans son quartier, ou ce dont il rêvait, sur un petit papier qu’il accrochait aux branches. En ce temps d’automne, cet arbre multicolore a mis de la bonne humeur dans la ville.
Merci les enfants !

A 17h, la journée s'est poursuivie par le film "La tête haute" au studio  MJC.

jeudi 15 octobre 2015

C'est quoi, une "belle messe" ?



Parfois, à la sortie d’une cérémonie à l’église, on entend certains dire « on a eu une belle messe ! » et d’autres « c’était nul, c’était trop triste ». Qui faut-il croire ? C’est quoi, une belle messe ?
En fait, je crois que cela dépend beaucoup des gens ; et même parfois, pour la même personne, cela dépend des jours !
 
image Theo Benjamin
Il y a ceux qui viennent à la messe pour se décharger des soucis de la semaine, prier Dieu de les aider, trouver dans sa Parole (les textes lus de la Bible) la force de vivre : ceux-là apprécieront une messe calme, priante, qui prend son temps.

Il y a les gens qui aiment qu’il y ait de la vie autour d’eux, que ça bouge, que ça chante, que ça danse, dans la vie, comme à la messe ! Ils aiment taper dans leurs mains, qu’il y ait plein d’instruments … et surtout qu’on ne reste pas trop longtemps à méditer ou écouter.

Il y a ceux qui viennent retrouver les amis, prendre des nouvelles de la vie paroissiale, qui ont plaisir à saluer celui-ci, sourire tranquillement à celui-là.

Il y a ceux qui veulent comprendre la foi chrétienne et pour qui c’est l’homélie du prêtre le moment qu’ils attendent. D’autres, pleins d’émotion, attendent la communion pour vivre au plus près avec Jésus, recevoir sa force. 

Il y a ceux qui apprécient qu’on prenne le temps de réfléchir, et ceux qui voudraient que ce soit plus ludique. Ceux qui aiment  les paroles des chants proches de la Bible, et ceux qui les trouvent trop tristes, ou incompréhensibles. Ceux qui viennent rencontrer Jésus dans leur cœur et dans leurs frères, ceux qui viennent parce que le curé est sympa, parce qu’ils sont avec les copains.

Ceux qui … ceux qui …

Et il y a ceux qui préparent la messe et qui se demandent bien comment faire, et avec qui,  pour que chacun y trouve son bonheur !!

Et toi, tu en penses quoi ? 
Pour quoi, pour qui viens-tu à la messe? 
Qu'est-ce qui fait qu'elle est réussie?

mercredi 7 octobre 2015

Tricot Gouter à Orchamps (Jura)



Je t’ai plusieurs fois parlé de l’opération « Mets ton bonnet » organisée par la société Innocent au profit des Petits Frères des Pauvres, par exemple en janvier 2013 (clic) et en janvier 2015 (reclic).

Début novembre, un « Tricot Gouter » permettra aux habitants du Nord Jura qui le souhaitent de s’associer à cette opération de solidarité.
Tu veux participer aussi ?
De 6 à 106 ans, tous sont invités !
Le temps de faire un dessin, un pompon, un bonnet … ou plusieurs !
Alors viens voir toi aussi, avec tes amis, tes voisins, tes cousins, parents, grands-parents, parrain et marraine …

Tous les renseignements ici : 






lundi 5 octobre 2015

Un baptême, ça se passe comment ?



Si tu ne vas pas souvent à l’église, tu peux être étonné par tout ce qui se passe lors d’un baptême : des chants ou de la musique, des lectures, des prières, et surtout de nombreux gestes. Pour te les expliquer, je reprends ce qui a été écrit dans le dernier dossier sur le baptême du journal du doyenné Nord Jura.

L’accueil
Quand il y a plusieurs baptêmes, l’accueil  se fait souvent à la fin de la messe où l’enfant est présenté à la communauté chrétienne comme il a été présenté à la famille, les amis. Le prêtre appelle l’enfant par son prénom. C’est le reconnaître et Dieu connaît personnellement chacun de nous. Le prêtre demande aux parents les raisons qui les ont amenés à demander le baptême.

Le signe de croix
Il est le signe des chrétiens, de l’amour de Jésus mort sur la croix pour nous. Le Christ est mort sur la croix pour nous libérer de nos manques d’amour et pour nous relever avec Lui dans la Résurrection. Le prêtre, puis les parents, parrain et marraine marquent l’enfant de ce signe.

 
L’imposition des mains
Le prêtre pose sa main sur le front de l’enfant en signe de protection, de bénédiction, d’amour pour lui donner la force de lutter contre le mal.

L’eau
Symbole de mort et de vie. Par le baptême, on meurt au mal et au péché et on renait à la vie nouvelle. On peut baptiser par immersion (baptiser=plonger) ou par aspersion. C’est souvent la marraine qui tient l’enfant à ce moment-là.

L’onction du Saint Chrême
C’est une huile sainte utilisée pour consacrer les évêques, les prêtres, les baptisés et les confirmés. Elle est le signe de force pour lutter contre le mal, de souplesse pour vivre dans la fraternité, de dignité car toute vie est sacrée et respectable, au service de Dieu et des frères.

La lumière
Le cierge du baptême nous rappelle le cierge pascal, symbole de la Résurrection. Le Christ est la lumière du monde. Il nous guide. La lumière est confiée au parrain, pour qu’il la transmette à son tour à son filleul.

Le vêtement blanc
Il est le signe du rayonnement de la vie nouvelle que Jésus-Christ communique à l’enfant. Le baptisé est revêtu du Christ. Comme dans la nature le blanc reflète toute les couleurs d’arc en ciel, le baptisé est appelé à refléter le Christ. La marraine revêt l’enfant du vêtement blanc qu’elle a apporté pour lui.

Le registre
Tenu pour garder trace dans une paroisse avant la Révolution, le registre enregistre les grandes étapes de la vie catholique, à commencer par le baptême. Il est signé par le célébrant, les parents, parrain et marraine, et le baptisé s’il sait écrire son nom. Toute personne peut retrouver trace de son baptême dans les archives du diocèse où elle a été baptisée.

Tu te souviens de tout ?
Alors, tu peux jouer sans problème aux jeux que P’tit Eloi t’avais proposés en janvier 2013 (clic)

Et pour en savoir plus sur le baptême, clique sur le libellé « baptême » dans la colonne de droite du blog.
Belles découvertes !