J’ai trouvé dans le livre Paraboles pour aujourd’hui, de Jean
Vernette (p 128), le texte suivant, d’un sage persan.
On demandait un jour à un homme dont on
disait qu’il était sage :
« Tu as de nombreux enfants,
quel est ton préféré ? »
L’homme répondit :
« Celui de mes enfants que je
préfère, c’est
Le plus petit, jusqu’à ce qu’il
grandisse,
Celui qui est loin, jusqu’à ce qu’il
revienne,
Celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il
guérisse,
Celui qui est prisonnier, jusqu’à ce
qu’il soit libéré,
Celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il
soit consolé … »
1000 images d’Église JFK p174 |
Quand je lis ce conte, je
pense à des textes de la Bible qui sont souvent choisis par les parents pour le
baptême de leur enfant :
Le
premier est un extrait du livre du prophète Isaïe (dans les versets 1 à 5 du
chapitre 43) qui rapporte au peuple d’Israël les paroles de Dieu pour lui. Ces
paroles sont pour nous aujourd’hui.
Ainsi parle
le Seigneur, lui qui t’a créé et t’a façonné, Israël :
« Ne
crains pas, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
Tu as du
prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime.
Ne crains
pas, car je suis avec toi. »
Le
deuxième vient de l’évangile de Saint Marc (10,13-16). C’est un épisode qui dit
l’attitude de Jésus face aux enfants :
Des gens présentaient à Jésus des
enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les
écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur
dit :
« Laissez les enfants venir à
moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur
ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui
n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera
pas. »
Il les embrassait et les bénissait en
leur imposant les mains
Et puis bien sûr, au
magnifique texte du « jugement dernier », dans l’évangile de Saint
Matthieu (25,35-36)
“Venez, les
bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la
fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous
m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais
malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus
jusqu’à moi !
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