Un texte qui évolue
Cette prière du « Notre
Père », c’est celle que Jésus a apprise à ses disciples qui lui
demandaient de leur apprendre à prier.
Les plus anciens d’entre nous
(tes grands parents sans doute) se souviennent qu’à la messe, ils disaient le
Notre Père en latin. « Pater noster
… » C’est encore le cas dans certaines paroisses, ou quand les gens
viennent de pays très différents : le latin, c’est la langue commune aux
chrétiens du monde entier.
D’autres se souviennent que
lorsqu’on a commencé à dire cette prière en français, on vouvoyait Dieu, comme
on le fait encore souvent pour Marie.
« Notre Père qui êtes aux cieux… »
Aujourd’hui, il n’y a plus
beaucoup d’enfants qui vouvoient leurs parents ; on a fini par tutoyer
Dieu, comme un Père très proche de nous.
Tu le voies, le texte de
cette prière a un peu bougé au fil des ans.
Pourquoi une nouvelle traduction ?
Depuis 1996, pour être encore
plus proches et fidèles aux textes originaux, des spécialistes de la Bible et
des écrivains ont repris entièrement la traduction de la Bible que nous
utilisons pour les célébrations. C’est ainsi que la prière du Notre Père a été
revue aussi.
Cela ne changera pas
beaucoup : seule la sixième demande de cette prière – « Et ne nous soumets pas à la tentation » – a été
modifiée. Elle pouvait laisser croire que c’est Dieu qui nous tente, alors qu’au
contraire, il nous donne la force, comme à Jésus dans le désert, de lutter
contre la tentation, de ne pas se laisser entrainer. Cette demande devient donc : « Et ne nous laisse pas entrer en
tentation ».
Quand pourrons-nous utiliser cette traduction ?
Il faut encore que cette
traduction soit reconnue par Rome (en 2014 ?), puis qu’elle soit publiée
dans le nouveau Missel (pas avant 2015 sans doute). On a le temps de s’y
préparer !
Espérons que d’ici là, les
protestants et les orthodoxes choisiront eux aussi cette traduction, pour que
nous puissions prier Dieu avec les mêmes mots.
Aujourd’hui
Quand nous prions en groupe,
à la messe le dimanche par exemple, nous continuons à utiliser la traduction
que nous connaissons. Mais rien n’empêche, seul chaque jour, de commencer à s’approprier
la nouvelle formule.
Petit rappel : P’tit Eloi t’a déjà parlé 2 fois de cette
prière, dans « le Notre Père de carême » (clic) et « les mots mêlés du Notre Père » (reclic)
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