Si je te demande :
« c’est quoi, une parabole ? », tu penseras tout de suite aux
antennes de télévision paraboliques, qui permettent de recevoir les
informations à partir des satellites. Mais si je te dis : « c’est
quoi, une parabole, dans les évangiles ? », sauras-tu me
répondre ?
En fait, c’est tout simple,
et pas si éloigné des paraboles que tu connais !
Jésus aimait raconter des
histoires. A travers des éléments de la vie quotidienne, ou d’observation de la
nature, que les gens connaissaient bien, il pouvait expliquer de façon simple
et compréhensible ce qu’il voulait transmettre : parler du pardon, de la
prière, de l’attention aux autres, du royaume de Dieu, etc. Ce sont ces
histoires qu’on appelle des paraboles. Cela vient d’un mot grec qui veut dire
« comparaison ».
Mais quel rapport avec la
télévision ??
L’antenne parabolique te
permet de capter, de recevoir des informations qui viennent de très loin, et elle
les transforme en images que tu peux comprendre.
Avec ses paraboles, Jésus te permet de capter des paroles qui
viennent de Dieu, il les transforme en histoires pour que tu les comprennes le
mieux possible.
Dans le texte d’aujourd’hui,
il nous parle de l’amour et de la patience de Dieu, qui nous invite à nous
laisser « travailler » par sa Parole pour nous convertir et porter du
fruit.
dessin de Marie Thérèse pour P'tit Eloi |
Coloriage
Voilà un coloriage qui nous est
proposé par Marie Thérèse : tu y retrouves le figuier, avec le propriétaire
et le vigneron. Et comme toujours avec Marie Thérèse, un enfant, qui observe la
scène : serais-ce toi, qui écoutes attentivement ce que les deux hommes
disent ?
Evangile du dimanche 3 mars 2013 (3° dimanche de
carême, année C)
Jésus nous invite à nous convertir et à porter du fruit
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (13, 1-9)
Un jour, des gens vinrent
rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer
pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Textes
liturgiques © AELF.
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