samedi 2 mars 2013

Quand Jésus parle en paraboles



Si je te demande : « c’est quoi, une parabole ? », tu penseras tout de suite aux antennes de télévision paraboliques, qui permettent de recevoir les informations à partir des satellites. Mais si je te dis : « c’est quoi, une parabole, dans les évangiles ? », sauras-tu me répondre ?
En fait, c’est tout simple, et pas si éloigné des paraboles que tu connais !

Jésus aimait raconter des histoires. A travers des éléments de la vie quotidienne, ou d’observation de la nature, que les gens connaissaient bien, il pouvait expliquer de façon simple et compréhensible ce qu’il voulait transmettre : parler du pardon, de la prière, de l’attention aux autres, du royaume de Dieu, etc. Ce sont ces histoires qu’on appelle des paraboles. Cela vient d’un mot grec qui veut dire « comparaison ».

Mais quel rapport avec la télévision ??
L’antenne parabolique te permet de capter, de recevoir des informations qui viennent de très loin, et elle les transforme en images que tu peux comprendre.
Avec ses paraboles,  Jésus te permet de capter des paroles qui viennent de Dieu, il les transforme en histoires pour que tu les comprennes le mieux possible.

Dans le texte d’aujourd’hui, il nous parle de l’amour et de la patience de Dieu, qui nous invite à nous laisser « travailler » par sa Parole pour nous convertir et porter du fruit.

dessin de Marie Thérèse pour P'tit Eloi
Coloriage
Voilà un coloriage qui nous est proposé par Marie Thérèse : tu y retrouves le figuier, avec le propriétaire et le vigneron. Et comme toujours avec Marie Thérèse, un enfant, qui observe la scène : serais-ce toi, qui écoutes attentivement ce que les deux hommes disent ?


Evangile du dimanche 3 mars 2013 (3° dimanche de carême, année C)

Jésus nous invite à nous convertir et à porter du fruit


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (13, 1-9)

Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?'
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.' »
Textes liturgiques © AELF.


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