Retour sur la semaine sainte: les Rameaux.

Le buis béni, porte bonheur ??

Chaque année, de nombreuses personnes viennent participer à la messe du jour des Rameaux, pour en rapporter du buis béni ; d’autres disent aux paroissiens qu’ils connaissent « Tu me rapporteras une branche de buis ? C’est pour ma mère ». Pour certains, ce buis béni protège la maison de la foudre, pour d’autres, il éloigne les maladies.

Pourtant, ce buis n’a rien de magique ! Il vient juste nous rappeler l’épisode de l’entrée de Jésus à Jérusalem, lorsque les foules l’ont acclamé, « les palmes à la main ». Et comme il n’y a pas de palmiers en France, on utilise du buis, dont les branches sont toujours vertes, signes de vie.

Cette année, un petit texte de méditation lu lors de la bénédiction des rameaux nous l’a bien rappelé : le buis béni n’est pas un porte bonheur, mais le signe du bonheur que Dieu veut pour nous, et qu’il nous invite à bâtir.

A TOI QUI ES VENU CHERCHER UN RAMEAU

Tu es venu aujourd’hui pour chercher un rameau de buis.

Tu souhaites qu’il soit béni.

Si tu es venu chercher un porte-bonheur, tu risques d’être déçu.

Dieu, en effet, veut notre bonheur, mais il nous invite à le bâtir de nos mains.

Mais si tu crois que vivre c’est aimer, même si la vie ne t’a pas fait de cadeaux, si tu penses que la justice, le respect de l’homme et la solidarité sont des valeurs qu’il faut faire progresser, si déjà tu essaies de regarder ce qui se passe autour de toi, si tu dis bonjour à ton voisin même s’il ne répond pas, si tu essaies de vivre debout et si tu agis pour que tout homme soit respecté au travail, dans le quartier ou ailleurs...

Alors prends ce rameau de bon cœur et garde le chez toi.

Il te rappellera que la vie est plus forte que la mort, comme nous l’a prouvé Jésus, que son message d’amour est à vivre à tous les instants de notre existence.

Ce rameau ne sera pas un porte-bonheur, mais le signe du bonheur que tu t’engages à construire pour toi et pour les autres avec l’aide de Dieu.

(on trouve aussi ce texte dans les potins du sacristain de mars 2005,  sur le site « Port Saint Nicolas » - clic )

Et après on en fait quoi ?

On peut rapporter le buis chez soi, le mettre bien en vue dès l’entrée de la maison, ou dans les chambres, le fixer derrière un crucifix, ou à la tête du lit. On peut aussi en emporter sur les tombes des personnes qui nous ont quittés : c’est une façon de les associer à la semaine sainte, à la mort et la résurrection de Jésus.

L’an prochain, c’est le buis de cette année qu’on brulera pour faire les cendres de la célébration du mercredi d’entrée en carême, le « mercredi des cendres ». Et aux Rameaux, on rapportera chez soi une nouvelle branche de buis.

Christ est ressuscité, Alléluia, Alléluia !

Oui, il est vraiment ressuscité ! Alléluia, alléluia !

Que notre foi en la vie, plus forte que toutes les morts, soit toujours plus convaincue, et convaincante.

Que rien ne nous sépare jamais de la joie de croire en l’amour indéfectible de Dieu pour le monde.

feu pascal, Gendrey 2016

« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que vous soyez comblés de joie. Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ». Jean 15,1-13

Des jeux et reflexions intergénérationnels sur les 5 sens

Comme promis (clic) voilà le détail des étapes de notre marche sur les 5 sens, lors de la journée Bouge taplanète du 12 mars (clic)

Nous avons adapté un article du livret « Vivre le carême 2016 » du CCFD : « Se reconnaitre aimé » (page 24-25)  disponible aussi sur le site du CCFD (clic)  

Notre cheminement : à chaque halte, nous avons découvert un des 5 sens : la vue, l’odorat, le toucher, le gout et enfin l’ouïe.

A chaque fois, nous avons commencé par un jeu, pour nous faire découvrir l’importance de ce sens, et nos façons différentes de le percevoir.

Puis le temps d’échanges a été l’occasion de partager sur notre manière d’utiliser ce sens dans notre vie courante, pour (ou contre !) la communication avec les autres.

Enfin, nous avons recherché les passages de la Bible auxquels cet échange nous faisait penser.

1 Les jeux

Atelier VUE

Nous avons d’abord proposé à chacun de bien observer tout autour de lui, et de retenir une seule chose. Et nous avons vu que sur 40 personnes présentes, il y avait presque 40 façons différentes de voir la même réalité !

Puis nous avons fait passer 4 images d’illusions d’optique. (le même dessin peut être vu de 2 façons différentes)

Atelier GOUT

Nous avons d’abord fait gouter 4 boissons : eau sucrée, eau salée, eau vinaigrée, puis Schweppes (pour le gout amer).

(Pour gouter sans boire, chacun a une paille qu’il trempe dans un verre contenant la boisson à étudier, il met ensuite son doigt en haut de la paille et soulève la paille : un peu de liquide se trouve dans le bas de la paille. Il dépose une goutte sur sa main et goute)

Puis nous avons distribué plusieurs aliments dont il fallait reconnaitre le gout (sucré, salé, acide ou amer) les yeux fermés : comté, bonbons, citron, endive, chocolat 85%, ….

Atelier TOUCHER

Nous avions préparé 14 sacs en tissus contenant des objets très divers : coton, Lego, boulons, éponges à scratch, allumettes, grains de café, sciure ….

Les gens se sont répartis en 5 groupes qui ont eu à reconnaitre chacun au moins 6 sacs. D’abord en palpant le sac, puis en mettant la main dedans.

Atelier ODORAT

Nous avons fait passer des petits pots de verres contenant des « choses qui sentent », herbes aromatiques variées …

Nous avons aussi fait sentir de l’hellébore fétide ‘ « Et non, toutes les fleurs ne sentent pas bon !!  

Atelier OUIE   

Nous avons d’abord demandé aux participants de se rappeler les bruits qu’ils avaient entendus (mais pas forcément écoutés !) lors de la marche.

Puis, cachés des gens qui écoutaient, nous avons fait reconnaitre plusieurs bruits : papier froissé, branches cassées, harmonica, ….

2 Pour le temps de réflexion

Nous avons largement puisé dans le document du CCFD (clic), et ajouté deux questions, communes à tous les ateliers.

1.      Dans la bible : à quelle phrase, quel épisode, me fait penser tout ce qu’on vient de faire et de dire sur le sens étudié ?

2. Quelle conviction ai-je envie de partager, quelque chose d’important sur l’art de bien utiliser ce sens, et que je veux mettre en œuvre désormais ?

Pour plus de détails, et imprimer le déroulement des ateliers Vue, Toucher et Ouïe, c’est ici (clic)

A vous d’adapter comme bon vous semble. 

Nous vous souhaitons de belles découvertes !

Bouge ta planète 2016: l'art de bien utiliser ses 5 sens

Dans notre Nord Jura, c’est samedi dernier 12 mars qu’a eu lieu l’opération « Bouge ta planète », organisée par l’équipe locale du CCFD.

Comme chaque année, c’est la communauté des moines de l’abbaye d’Acey qui nous a reçus pour cette après-midi de rencontre. 

Cette année, nous avions décidé de grouper enfants, jeunes et adultes dans la même activité, et nous n’avons pas du tout regretté ! Tous ont vraiment joué le jeu et participé autant aux jeux qu’aux temps de réflexion. Nous avons fait de belles découvertes.

Nous étions une cinquantaine, et c’est ensemble que nous avons marché jusqu’à la vierge de Notre Dame du Bois. Ce n’est pas loin de l’abbaye, mais il nous a fallu plus de 2 heures pour boucler le circuit, car la marche a été ponctuée de 5 temps d’activités.

Le thème:  « Nos 5 sens, un moyen de communiquer ? »

A chaque halte, nous avons découvert un des 5 sens : la vue, l’odorat, le toucher, le gout et enfin l’ouïe.

A chaque fois, nous avons commencé par un jeu, pour nous faire découvrir l’importance de ce sens, et nos façons différentes de le percevoir.

Puis le temps d’échanges a été l’occasion de partager sur notre manière d’utiliser ce sens dans notre vie courante, pour (ou contre !) la communication avec les autres.

Enfin, nous avons recherché les passages de la Bible auxquels cet échange nous faisait penser.

(Vous aurez le détail bientôt, dans d’autres billets)

 

Parce que nos sens nous font parfois défaut, ceux qui le souhaitaient étaient équipés de « handicap » pour la marche : béquilles, attelles, casque antibruit sur les oreilles, lunettes de ski équipées de caches plus ou moins troués … Cette découverte du handicap a été l’un des points forts de la journée.

De retour à l’abbaye, 5 équipes ont été constituées pour faire des panneaux sur chaque sens, chacun essayant de se rappeler ce qu’il avait découvert lors de l’étape en question.

Ces panneaux nous ont accompagnés lors du temps de prière dans l’église de l’abbaye. Là, nous avons lu un extrait de l’épitre de Saint Paul aux Corinthiens (Co12, 12-27) et chanté « Que tes œuvres sont belles »

Un temps fort encore, où chacun a pu apprécier aussi le silence et la paix de ce lieu privilégié.

Terre Solidaire: des mots casés

Le 17 février, je t’ai proposé un questionnaire pour découvrir le CCFD Terre Solidaire (clic)

Aujourd’hui, je poursuis les jeux avec des mots à caser.

Avec le CCFD – Terre solidaire, des hommes et des femmes du monde entier tissent des liens entre eux. Ils dépassent leur différence pour bâtir ensemble des projets de développement. Portés par la prière, ils privilégient l’écoute et l’attention les uns aux autres, ils vivent concrètement la  …………….. 

Place les 10 mots en gras dans la grille.

Tu trouveras le 11° dans les cases grisées en verticale

Rappel des mots :

ATTENTION – CCFD – DEVELOPPEMENT - DIFFERENCE – ECOUTE – ENSEMBLE – LIENS – MONDE – PRIERE – PROJETS

Pour imprimer le jeu, c’est ici (clic)