samedi 29 juin 2013

Comment reconnaitre les saints ? aujourd'hui: St Pierre et St Paul



Quand les vacances approchent, on a parfois l’occasion de voyager un peu (ou beaucoup) ou on prend le temps de mieux connaitre sa région.
Souvent, il faut bien le reconnaitre, les enfants ne sont pas ravis quand les parents les « trainent » en promenade, en visite d’églises ou de musée !

Et si on transformait ces visites pénibles en jeux et découvertes ?
« Le premier qui trouve Saint Pierre a gagné ! »
« Celui qui me dit à quoi on reconnait Sainte Anne a droit à un bisou »
« Si tu trouves qui est représenté sur ce tableau, je te raconte son histoire » …

Au fait, on fait comment pour reconnaitre les saints ?
Regardez bien ! De toutes les statues qui ornent l’église que vous visitez, il n’y en a pas deux pareilles.
Ce qui les différencient ? des habits spéciaux, des objets, des animaux, des postures …
Tous ces petits détails vont nous permettre de savoir à qui on a affaire, car ils sont choisis en fonction du statut social du saint, son histoire (ou sa légende), la façon dont il est mort, ses gouts, ses passions.

Aujourd’hui, 29 juin, nous fêtons Saints Pierre et Saints Paul
Voilà deux statues de nos villages, l’une de Dampierre, l’autre de Fraisans.

 
église de Dampierre 39700

L’un lit un livre qu’il tient à gauche, et semble avoir la main droite posée sur quelque chose. Il parait qu’il a perdu son épée ! 

 
église de Fraisans 39700

Le second porte des clés dans la main droite, et un livre dans la gauche.

Alors ?
Le livre ne permet pas de reconnaitre un saint : il y en a plus de 50 qui sont représentés avec ! Mais les clés sont attribuées à Saint Pierre, et l’épée à Saint Paul.
Ici, Saint Pierre est donc à Fraisans, et Saint Paul à Dampierre.

Un livre
A emporter avec soi en visite, le livre « Reconnaitre les saints » de Bernard des Graviers et Thierry Jacomet (2003)

 Quelques liens utiles
Pour connaitre la vie des saints : le site Nominis 
Pour reconnaitre les saints d’après leurs attributs : un article simple sur Passion Généalogie
qui renvoie sur  les Clochers de Wallonie, site belge qui propose des documents à télécharger sur les représentations du Christ, de la Vierge et des saints.
Enfin, une liste très détaillée des attributs des saints sur le site italien caravaggio67 (traduit en français pour cette partie)


mardi 25 juin 2013

11 jeunes ont professé: Oui, je crois en Dieu !



Ce dimanche 23 juin à Saligney, Alison, Amaury, Baptiste, Clémence, Coralie, Delphine, Justine, Kevin, Lucas, Lucie et Marina ont renouvelé personnellement les vœux de leur baptême. Cette profession de foi a été marquée par des gestes forts : signe de croix avec l’eau de la vasque du baptême, remise du cierge allumé au cierge pascal par leur famille, remise de la croix par leurs catéchistes.
Les enfants avaient particulièrement soigné la décoration de l’église, avec tout ce qu’ils avaient préparé lors de leur week-end de préparation à l’abbaye d’Acey : fleurs en crépon, banderole, panneaux, nappe décorée. Ils avaient aussi eux même rédigé leur profession de foi en Dieu Père, Fils et Esprit Saint (voir plus bas)  ainsi que les prières universelles.
Merci à eux et à tous les participants pour cette belle célébration.

Voilà quelques photos : 
  

Je crois en Dieu, créateur de la vie.
Il fait autour de nous chanter la création.
Je crois que Dieu laisse les hommes et les femmes libres de leurs choix.
Je crois en Lui, même si je ne le vois pas. 
  

Je crois en Jésus fils de Dieu et de Marie qui peut transformer le mal en bien.
Je crois en Jésus renversant tous les murs qui séparent les hommes,
toutes les barrières de religion, de race, de culture ou de classe 
afin de créer une humanité unie.
Je crois en Jésus ressuscité, signe de l’existence de Dieu.
 

Je crois en l’Esprit Saint qui travaille en tout homme de bonne volonté
Et qui répand la force pour annoncer la parole de Dieu dans le monde.
J’ose croire au rêve même de Dieu, un ciel nouveau, une terre nouvelle .
  

Pour tout savoir sur le symbole du poisson, c’est ici, clic ! 
(merci, Marie Laure, pour les photos) 

vendredi 21 juin 2013

Fête (faites) de la musique


1000 images d’Église JFK

Voilà de nombreuses années que le 21 juin est en France (et dans d’autres pays aussi) le jour de la fête de la musique. Aux premiers jours de l’été, on a envie de profiter des longues soirées pour faire la fête avec les amis. Quoi de mieux que la musique pour « accorder nos cœurs » » ? Il y en a pour tous les gouts, tous les styles, des professionnels et beaucoup d'amateurs. C’est l’occasion d’applaudir ceux qu’on aime, de découvrir ceux qu’on ne connait pas…
Et c’est encore mieux quand on s’y met soi-même !

As-tu remarqué que c’est un peu pareil dans nos paroisses ? Il y a des dimanches avec l’orgue, d’autres avec guitare et batterie, ceux avec une riche chorale et plein d’instruments, d’autres où on compte sur les doigts d’une main les gens qui osent chanter. On a parfois envie d’applaudir tellement c’est beau … et d’autres fois de fuir tellement ça semble triste !
Mais le meilleur, c’est quand on s’y met vraiment !

Alors, tu joues d’un instrument, ou tu chantes ? Mets tes dons et ton énergie au service de la musique ! Tu découvriras une autre façon d’être à l’église, tu te sentiras bien plus « chez toi ».
A très bientôt !

Louez Dieu dans son temple saint,
Louez le au ciel de sa puissance ;
Louez le pour ses actions éclatantes,
Louez le selon sa grandeur.

Louez le en jouant du cor,
Louez le sur la harpe et la cithare ;
Louez le par les cordes et les flutes,
Louez le par la danse et le tambour.

Louez le par les cymbales sonores,
Louez le par les cymbales triomphantes !
Et que tout être vivant
Chante louange au Seigneur !
(Psaume 150)

jeudi 20 juin 2013

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.



Tu sais faire le signe de croix ?
Pour cela, tu traces avec ta main une croix sur toi, du front à la poitrine, de l’épaule gauche à l’épaule droite.
Mais sais-tu d’où vient ce geste, et ce qu’il veut dire ?

Un geste très ancien
Il semble qu’on le faisait déjà au 2° siècle, moins de 200 ans après la résurrection de Jésus.
Au début, c’était un petit signe qu’on faisait sur le front, avec le pouce ou avec trois doigts (le chiffre 3 pour signifier la Trinité : Dieu le Père, le Fils et l’Esprit Saint) : c’est toujours ce geste que font le prêtre, les parents et parrains marraines le jour du baptême, ou l’évêque le jour de la confirmation…
Puis il a évolué en un geste plus large qu’on fait sur le corps entier, par exemple en entrant dans une église, ou au début d’une prière, ou de la messe.

Que veut-il dire ?
Le signe de croix est un signe de reconnaissance des chrétiens : il rappelle la mort de Jésus sur la croix .. et sa résurrection !
Il veut dire : « Je crois en Dieu, notre Père, en Jésus, qui est mort et ressuscité pour nous, en l’Esprit Saint qui nous donne sa force d’amour. »
Quand je dis « Amen », cela veut dire « Oui, c’est vrai, j’en suis sur ». C’est un engagement à vivre à la suite de Jésus, relié à Dieu et aux hommes par l’Esprit d’amour.

Un poème pour faire le signe de croix

Il y a le haut, il y a le bas
Il y a la gauche, il y a la droite

Il y a le ciel, il y a la terre
Un bout du monde, et l’autre bout

La croix relie tous ces points là.

De haut en bas, la croix relie les hommes à Dieu.
De gauche à droite, la croix relie les hommes entre eux.

Quand je fais sur moi le signe de la croix,
c’est tout entier, Seigneur, que je me présente à toi.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Ce poème vient d’un (très) ancien numéro de Pomme d’Api … dont je ne sais plus la date !  

Tu cherches d’autres explications ? va voir les sites Idées Caté ou KT 42

jeudi 13 juin 2013

Solidarité : collecter les bouchons.



Partout en France maintenant, nous avons pris l’habitude de trier nos déchets. Emballages, papier, verre, compost … C’est bon pour la planète !
Sais-tu qu’en triant à part les bouchons de plastique, tu peux participer à une opération de solidarité envers les personnes handicapées ?
Plusieurs associations font ce type de collecte ; dans le Nord Jura, un bac de collecte de l’association « les bouchons d’amour » est installé devant l’école de Fraisans. On en trouve aussi parfois dans les grandes surfaces.
Tu trouveras surement sur internet l’association et le lieu de collecte les plus proches de chez toi. N’hésite pas à participer !

Comment ça marche ?
L’association collecte des bouchons, et les revend à une société qui pourra les recycler. Les Bouchons d’amour, par exemple, travaillent avec Eryplast, un fabricant belge de palettes plastiques recyclables. En 2012, le tonnage de la collecte s’est monté à plus de 1400 tonnes ! L’argent ainsi collecté sert à des projets en faveur des personnes handicapées : fauteuils roulants, matériel sportif spécifique, équipements informatiques adaptés, etc… 


Quels bouchons mettre de côté ?
Attention, cela dépend des associations !
Certaines ne collectent que les bouchons en plastique de bouteilles alimentaires (lait, jus de fruits), d’autres prennent aussi les bouchons ménagers, de cosmétiques et produits d’hygiène ; et certaines collectent aussi (en bacs séparés) les bouchons de liège ou métalliques.
Avant de mettre tes bouchons dans le collecteur, vérifie bien qu’ils correspondent à la demande de l’association.

Un tout petit geste de tri, et c’est une personne handicapée dont la vie est améliorée.
Merci !!

dimanche 9 juin 2013

Merci, Jésus, pour ma première communion



Ce dimanche, 10 enfants de la paroisse ont communié pour la première fois : Anna, Louis,  Léa, Anthony, Zoé, Jeanne, Marion, Raphael, Clara, et Marceau.
Chacun a eu une part dans la célébration.
Anna et Louis ont lu le mot d’accueil
"Aujourd'hui, nous sommes arrivés à une étape importante de notre vie chrétienne, puisque nous allons recevoir pour la première fois le corps de Jésus.
Nos catéchistes Christine et Babeth nous ont accompagnés dans la préparation à cette rencontre. Nous avons appris à mieux connaitre Jésus et à mieux l'aimer. Pour cela, merci à nos parents qui nous ont permis de découvrir la foi en nous inscrivant au catéchisme".
"A partir d'aujourd'hui, chaque fois que nous irons à la messe, nous pourrons recevoir le corps de Jésus : nous devenons grands dans la foi.
Nous vous demandons de nous aider à faire de cette célébration un beau temps de prière, par votre recueillement et vos chants".



Léa, Zoé, Marion et Clara ont lu les intentions de  prière universelle , pendant que Anthony, Jeanne, Raphael et Marceau apportaient les offrandes.

1 Seigneur, nous t'apportons cette nappe sur laquelle sont écrits les prénoms de ceux et celles qui vont communier aujourd'hui pour la 1ère fois.
Nous te prions pour tous ceux qui, dans le monde, te reçoivent cette année pour la 1ère fois.
2 Seigneur, nous t'apportons ces fleurs pour te dire notre amour et notre joie.
Nous te confions nos parents, nos familles, nos amis réunis aujourd'hui. Nous te confions tous ceux que nous aimons et qui ne peuvent pas être là.
3  Seigneur, ce pain représente le travail des hommes et rassemble tout ce que les hommes font de bien, il est le signe choisi par Jésus pour manifester sa présence parmi nous.
Nous te confions nos parents, nos prêtres, nos catéchistes et tous ceux qui témoignent de ta présence.
4 Seigneur, ce raisin devient le vin de nos fêtes et de nos joies. Il est le signe de la joie éternelle que nous attendons.
Nous te prions pour tous les chrétiens du monde qui, par Toi, s'associent à notre 1ère  Communion.


Après la communion, c’est tous ensemble qu’ils ont lu la prière d’action de grâce rédigée à partir des « mercis » qu’ils avaient écrits lors du temps fort en secteur.
Nous avons communié pour la première fois pendant cette messe.
Merci, Jésus, pour nos parents qui nous ont autorisés à être baptisés et à aller au caté.
Merci pour nos catéchistes et tous ceux qui nous ont fait connaitre Jésus
Merci pour tout le monde qui est venu : nos familles, nos amis
Merci, Jésus, d’avoir ouvert ton cœur pour nous.
Merci Jésus, pour cet amour que tu nous as donné.
Gloire à toi Seigneur.

Merci à vous, les enfants, pour cette belle messe ! Et à dimanche prochain ! 

Mise à jour 2015: une autre prière de première communion, c'est ici clic

lundi 3 juin 2013

Les quatre bougies du petit berger

Le printemps tarde à venir, et il y a des jours où on se croirait en décembre ! On aimerait bien profiter un peu du beau temps.
En attendant qu’il arrive, je te propose une histoire … de Noël !
Sylvie me l’a envoyée il y a quelque temps déjà, elle nous apportera un peu de lumière, elle nous mettra du soleil dans le cœur.
C’est l’histoire des quatre bougies du petit berger.
Elle est légèrement adaptée du livre du même nom, une histoire de Noël racontée par Gerda Marie Scheidi – illustrée par Marcus Pfister aux éditions Nord Sud (1986)
Pour l’imprimer, c’est ici
Pour la lire, c’est un peu plus bas
Et si tu veux lire d’autres contes, clique sur le libellé « conte » dans la colonne de droite du blog.

Bonne lecture !





LES QUATRE BOUGIES DU PETIT BERGER

Cette histoire se passe il y a très longtemps, dans un pays lointain. C'est un jour gris. Le brouillard recouvre toutes les choses et voile le soleil. Aussi, le maître de la bergerie ordonne à deux bergers, Antoine et Bastien, de mener les moutons dans la montagne, là où il y a du soleil.
Le petit Bastien, qui n'a que neuf ans, ne quitte pas Antoine d'une semelle. Cet épais brouillard lui fait peur. Mais Antoine est grand et fort. Il le protège.
Un agneau blanc comme neige sautille autour d'eux en bêlant craintivement. Alors, Antoine le confie à Bastien :
« C'est notre plus jeune agneau. Veille bien sur lui ».
Bastien est très content. Il ne lâche pas son petit agneau des yeux, et la nuit, il le réchauffe contre sa poitrine.
Au bout de six jours, il ne reste plus d'herbe dans le pré. Il faut rentrer pour mener les moutons ailleurs. Bastien veut aider Antoine à rassembler le troupeau, mais Antoine refuse : « Repose-toi. Tu as assez à faire avec ton agneau. »
C'est vrai. Sans arrêt, le petit berger doit le chercher et le rattraper. Ensemble, ils s'assoient sous un figuier. L'agneau blottit contre lui, petit Bastien s'assoupit.
Alors, un merveilleux parfum embaume l'air, un parfum de rosés, de lys et de rieurs d'amandier. Bastien essaie d'ouvrir les yeux, mais ses paupières sont trop lourdes.
Maintenant, il lui semble entendre un chant de joie (musique à la flûte).
Puis, plus rien. Plus de musique, plus de parfum. Bastien réussit enfin à ouvrir les yeux. Antoine se tient devant lui et dit :
« Où est l'agneau ? »
Bastien bondit. Il l'appelle, le cherche partout. C'est en vain; il ne le trouve nulle part. L'agneau a disparu.
« Viens », dit Antoine, « il faut rentrer. »
Le cœur lourd, Bastien suit le troupeau. Où est son agneau ? Lui est-il arrivé malheur ? Et que va dire le maître ?
Le maître se met très en colère :
« Tu ne devais pas dormir et rêver mais garder l'animal qui t'était confié. Pars tout de suite le retrouver. »
Antoine s'inquiète pour son petit compagnon mais ne peut rien contre le maître. Il va chercher dans sa chambre la lanterne qu'un voyageur lui a donnée un jour, en disant qu'elle guiderait toute personne en détresse.
C'est une lanterne à quatre bougies et Antoine recommande à Bastien d'en prendre bien soin. Rassuré par cette lumière, Bastien part à la recherche de son agneau.
Il cherche pendant toute la nuit et pendant toute la journée. Fatigué et désespéré, il continue de l'appeler. Soudain, un homme très grand se dresse devant lui et dit d'une grosse voix :
« Tu cherches un agneau ? N'aie pas peur de moi. Je l'ai vu dans le champ d'oliviers, là-bas. Il est tout petit et blanc comme neige. »
« Merci ! s'écrie Bastien, merci ! Puis-je t'aider, moi aussi ? » « Personne ne peut m'aider. Je suis dans la nuit. »
« Non, non » dit Bastien, en tendant une des bougies à l'homme. « Prends-la, elle t'éclairera ! Pourquoi me faudrait-il quatre bougies alors que tu n'en as aucune ? Trois me suffisent. »
« Tu me la donnes ? A moi qui ne suis qu'un voleur. Tu es bien la première personne au monde à me donner quelque chose. Merci beaucoup.


Le jour baisse et Bastien se hâte vers le champ d'oliviers pour enfin retrouver son agneau.
Mais où est-il donc ? Est-il caché ? Là-bas, dans la grotte, quelque chose bouge. Bastien s'y précipite. Mais c'est un loup.
Bastien s'immobilise et le loup happe son manteau. Tremblant, Bastien tente de se dégager ? Aussitôt, le loup lâche prise et gémit.
Bastien voit sa patte qui saigne et n'a plus peur du tout. Il prend son foulard et panse soigneusement la patte du loup. Quand il veut repartir, le loup attrape son manteau encore une fois et le regarde Bastien le caresse et dit :
« Je ne peux pas rester près de toi. Je dois chercher mon agneau. Lui aussi a peut-être besoin d'aide. Tiens, loup, je te laisse une bougie pour te réconforter. Deux me suffisent. Antoine sera d'accord. » Le loup le regarde avec reconnaissance et Bastien part.
Bastien cherche toute la nuit. A l'aube, il entre dans une petite ville. Un mendiant demande l'aumône. Bastien s'arrête et dit :
« Je n'ai rien non plus. Je ne suis qu'un pauvre berger à la recherche de son agneau. L'aurais-tu vu?
- Je ne vois que la misère. Je n'ai pour me loger qu'une froide et sombre grotte.
- Alors prends cette bougie, une seule me suffit; c'est tout ce que j'ai. Elle te donnera un peu de chaleur et de lumière. Une seule me suffit.
- Merci et bonne chance, petit berger. »

Bastien passe encore toute une journée de recherche. Fatigué et désespéré, Bastien s'installe au bord de la route pour passer la nuit.
C'est alors qu'une nouvelle fois se fait sentir ce merveilleux parfum de rosés, de lys et de fleurs d'amandier. Et voilà que retentissent les chants de joie.
Sa dernière bougie ne l'éclaire que faiblement dans le noir, mais Bastien suit les sons. Bientôt, il distingue une étable, s'en approche et entre.
Dans l'étable, il fait presque aussi sombre que dehors. Bastien, resté près de la porte ne voit rien tout d'abord. Mais ensuite, il aperçoit une tâche blanche. C'est son agneau ! Son agneau perdu !
Une voix amicale dit : « Approche donc ».
Rempli de bonheur, Bastien obéit. Et puis, il voit, tout près de son agneau, un petit enfant, couché sur la paille, un homme et une femme à ses côtés.
Bastien s'agenouille et pose près du bébé sa dernière bougie. Ce n'est qu'une toute petite flamme, mais maintenant, elle se met à rayonner comme un soleil. La pauvre étable est inondée de lumière. Les étoiles dans le ciel brillent, elles aussi, de plus en plus fort, et les chants de joie retentissent jusqu'aux bergers dans les champs.