Sur les pas de Lulu, nous
poursuivons notre quête de la paix.
A la fin de la journée
« Bouge ta planète » du Nord Jura, nous nous sommes tous retrouvés,
adultes et enfants, pour un temps de partage et de prière.
Après la lecture du conte« l’action du sage », nous avons lu ensemble la
prière de saint François (ou plutôt une des multiples versions de cette prière
attribuée à Saint François), ponctuée du refrain « Seigneur, fais de nous
des ouvriers de paix » de Noël Colombier.
Quand domine la haine, que nous
annoncions l'Amour.
Quand blesse l'offense, que nous
offrions le Pardon.
Quand sévit la discorde, que nous
bâtissions la Paix.
Quand s'installe l'erreur, que nous
proclamions la Vérité.
Quand paralyse le doute, que nous
réveillons la Foi.
Quand pèse la détresse, que nous
ranimions l'Espérance.
Quand s'épaississent les ténèbres, que
nous apportions la Lumière.
Quand règne la tristesse; que nous
libérions la Joie.
Cette prière pour la paix a
longtemps été attribuée à Saint François. En fait, il y a très peu d’écrits
concernant les paroles de Saint François, et cette prière n’apparait en fait
pour la première fois qu’en 1912, dans la revue La Clochette sous le
titre « belle prière à faire pendant la messe ». Ce n’est qu’à partir
de 1927 que ce texte sera vraiment connu et diffusé largement, à commencer par
les Etats-Unis. Une centaine de versions existeraient en français, encore plus
en anglais. Bon nombre ont été mises en musique.
Le texte original semble être
celui-ci :
Seigneur,
faites de moi un instrument de votre paix.
Là
où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là
où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là
où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là
où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là
où il y a le doute, que je mette la foi.
Là
où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là
où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là
où il y a la tristesse, que je mette la joie.
Ô
Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à
être compris qu’à comprendre,
à
être aimé qu’à aimer,
car
c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est
en s’oubliant qu’on trouve,
c’est
en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est
en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Vous en saurez plus en
consultant le livre de Christian Renoux : « La prière pour la paix attribuée à Saint François, une énigme à résoudre ». (éditions franciscaines, février 2001)