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mardi 30 avril 2013

La prière pour la paix de Saint François



Sur les pas de Lulu, nous poursuivons notre quête de la paix.
A la fin de la journée « Bouge ta planète » du Nord Jura, nous nous sommes tous retrouvés, adultes et enfants, pour un temps de partage et de prière.
Après la lecture du conte« l’action du sage »,  nous avons lu ensemble la prière de saint François (ou plutôt une des multiples versions de cette prière attribuée à Saint François), ponctuée du refrain « Seigneur, fais de nous des ouvriers de paix » de Noël Colombier.

Quand domine la haine, que nous annoncions l'Amour.
Quand blesse l'offense, que nous offrions le Pardon.
Quand sévit la discorde, que nous bâtissions la Paix.
Quand s'installe l'erreur, que nous proclamions la Vérité.
Quand paralyse le doute, que nous réveillons la Foi.
Quand pèse la détresse, que nous ranimions l'Espérance.
Quand s'épaississent les ténèbres, que nous apportions la Lumière.
Quand règne la tristesse; que nous libérions la Joie.


Cette prière pour la paix a longtemps été attribuée à Saint François. En fait, il y a très peu d’écrits concernant les paroles de Saint François, et cette prière n’apparait en fait pour la première fois qu’en 1912, dans la revue La Clochette sous le titre « belle prière à faire pendant la messe ». Ce n’est qu’à partir de 1927 que ce texte sera vraiment connu et diffusé largement, à commencer par les Etats-Unis. Une centaine de versions existeraient en français, encore plus en anglais. Bon nombre ont été mises en musique. 
Le texte original semble être celui-ci : 

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.
Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l’union.
Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer,
car c’est en donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on trouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.


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