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samedi 13 avril 2013

Quand Jésus va à la pêche




Les vacances de printemps arrivent pour le Jura ! Nous avons eu la chance de fêter Pâques pendant le temps scolaire, ce qui nous a valu une belle veillée pascale. (clic) 

 Ce dimanche 14 avril, c’est le 3° dimanche de Pâques. Nous voyons Jésus apparaître à nouveau à ses amis, après sa résurrection. Dimanche dernier, c’était dans la maison fermée à clé où les apôtres s’étaient réfugiés. Ici, c’est au bord du lac de Tibériade. Pierre et ses amis ont repris leur métier de pêcheurs. Même si Jésus leur est apparu plusieurs fois déjà, ils ont du mal à croire. Leurs cœurs restent fermés comme leur maison, sombres comme la nuit où ils vont pêcher. D’autant plus qu’ils rentrent bredouilles !
Mais au matin, la lumière se fait : Jean reconnaît Jésus dans cet homme qui leur a demandé de retourner pêcher, Pierre se jette à l’eau pour le rejoindre plus vite. Chacun à sa manière redonne sa confiance à Jésus : « C’est le Seigneur ! » « Seigneur, tu sais bien que je t’aime »
A notre tour, au-delà des ténèbres de nos vies, saurons-nous reconnaître Jésus dans sa Parole, dans ses sacrements, dans nos proches ? Saurons-nous ouvrir nos cœurs à sa vie ? Saurons- nous lui faire confiance et partager cette joie tout au long de la semaine ?

Coloriage
Pierre et ses amis ont pêché toute la nuit sans rien prendre. Mais Jésus arrive, et la vie reprend plus belle. Tu vois la joie des pêcheurs sur le dessin de Marie Thérèse ?

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 21, 1-19)


Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui. Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau. Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. » Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur. Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »

Textes liturgiques © AELF

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