samedi 28 décembre 2013

Quand Jésus fuit en Egypte



Le dimanche qui suit Noël, l’Église fête la Sainte Famille.
la fuite en Égypte - Arcabas
Nous retrouvons Jésus et ses parents, Marie et Joseph, dans un épisode de leur vie de famille.
L’an dernier, c’était lors du pèlerinage à Jérusalem, quand Jésus avait douze ans. P’tit Eloi t’en a parlé (ici, clic) , et t’a même proposé un jeu de labyrinthe (là, clic)  

Cette année, Joseph et Marie, avec Jésus tout bébé encore, doivent fuir leur pays, et se réfugier en Egypte.
C’est le cas encore de tellement de personnes déplacées dans le monde aujourd’hui, à cause de la guerre, des catastrophes naturelles, de la situation économique ou politique de leur pays. Aujourd’hui, nous pouvons tout spécialement penser à eux, prier pour eux.

Tu veux connaitre cette histoire qu’on appelle la fuite en Egypte ?

Le début se trouve ici


Et la fin là :


Pour imprimer ces deux grilles de jeux, clique ici !

Tu veux fabriquer toi aussi des jeux de ce type ?
Va sur le site « Festisite »

Et si tu veux le texte en entier, c'est là, sur le site de l’AELF

mercredi 25 décembre 2013

Jésus est né ! Joyeux Noël à toutes et tous!



« Je viens vous annoncer une bonne nouvelle : Jésus est né ! »
C’est sur, quand un nouvel enfant nait dans une famille, c’est la plupart du temps une très bonne nouvelle.
Oh, bien sûr, il va falloir faire de la place pour ce bébé : dans la maison, déjà, et dans les cœurs ! Et ce n’est pas toujours facile pour les frères et sœurs, qui aimeraient bien qu’on s’occupe un peu plus d’eux et un peu moins du nouveau venu.
Mais quand il grandit, qu’on apprend à le connaitre, qu’on vit ensemble des moments riches, alors, on ne peut plus imaginer la vie sans lui.
Avec Jésus, c’est un peu ça aussi : quand on nous parle de lui pour la première fois, on pense qu’il nous dérange, qu’on vit très bien sans lui. Et puis, au fur et à mesure qu’on apprend à le connaitre, qu’on vit des moments riches avec lui et avec les autres grâce à lui, alors, on finit par se dire « je ne pourrais plus imaginer ma vie sans lui ! »
Noël, c’est cette aventure de la découverte de Jésus qui recommence chaque année.
Je vous souhaite un très joyeux Noêl !




Coloriage : Voilà une crèche pour aller à la rencontre de Jésus, sur la route avec tous ceux qui nous ont précédés.
Pour imprimer le coloriage et le texte, c’est ici ! clic

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 1-14)( texte lu à la veillée. )
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ( ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. ). Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
Textes liturgiques © AELF.

Tous les textes des messes de Noël sur le site de l’AELF

mardi 24 décembre 2013

Pour fêter Noël : le conte des bottines rouges



Il y a quelques temps déjà, Sylvie m’avait fait passer ce joli conte de Noël.
Le soir de Noël, tout le monde s’active dans le bourg de « Ville en Paix ». Jean, le cordonnier, ne comprend pas grand-chose à cette histoire de cadeau de Dieu pour le monde. Mais peu à peu, son cœur va s’ouvrir, et il va lui aussi participer à la fête !

Merci, Sylvie,
Et Joyeux Noël à tous !



Des bottines rouges pour Noël


carte unicef
La neige tombe en flocons légers sur le Bourg de Ville en Paix. Les lampes répandent une chaude lumière dans les rues et dans les maisons. Et les habitants préparent la fête de Noël le cœur rempli de paix et de joie.
Le pasteur est occupé à monter une crèche grandeur nature devant l’église. Brigitte, la vendeuse de journaux propose une édition spéciale pour Noël. Claire, qui fabrique et vend des bougies, décore la façade de son magasin, et Frédéric, le facteur, distribue des cartes de vœux.
Adèle, une petite fille gâtée, tire avec impatience son père par la main. Lui, c’est le maire de Ville en Paix, un homme riche et important. Il a promis à sa fille de lui acheter le plus beau cadeau qu’on puisse trouver au bourg.
Seul Jean, le cordonnier, est sombre et grincheux. « Noël n’est qu’un prétexte pour faire des affaires ! » dit Jean à Aldo, son ami corbeau. « Je ne vais pas faire comme les autres, moi ! »
Gertrude, une femme âgée, vend aux gens du bourg du bois qu’elle a ramassé dans la forêt. Elle entre dans le magasin de Jean et lui montre une paire de chaussures en piteux état. « Veux-tu les réparer ? » demande-t-elle. « Je voudrais que ce soit le cadeau de Noël pour Hélène, ma petite fille, ses petits pieds ont si froid. Je peux te payer en te donnant ce fagot de bois. » Il faudrait un miracle pour réparer ces chaussures ! » répond Jean. « et un fagot ne suffirait même pas pour me payer un repas. Mais pourquoi voulez-vous tous offrir des cadeaux à Noël ? »
« Jean » répond Gertrude « les cadeaux de Noël veulent rappeler le grand cadeau que Dieu nous a fait en nous envoyant son fils Jésus. Il est né à Bethléem pour sauver tout le monde ! » Mais Jean n’y comprend rien.

mercredi 18 décembre 2013

un bricolage déco facile pour Noël



Tu n’as pas de grand sapin chez toi?
Décore-en des tout petits dans toutes les pièces de la maison !



Il te faut
  • Des coloriages de Noël, par exemple la feuille que tu peux imprimer ici: clic .
  • Des crayons de couleur ou des feutres
  • Des petites branches de sapin
  • Du scotch double face

Tu colorie les dessins, tu les découpes, tu les colles sur une branche avec du double face.
Et tu décores la maison ! Accrochés aux lampes, fixés sur les portes, ou disposés sur la table de fête, ils trouveront partout leur place.



D’autres bricolages de Noël  sur P’tit Eloi, c’est ici :

Et si tu as un peu plus de temps, on trouve des merveilles d’idées sur internet ; voilà ce que j’y ai glané :
Et une mine d’autres idées (crèches, couronnes de l’avent, décos, jeux … ) sur ce blog « Choisis la vie » en cliquant sur la rubrique Noël dans la colonne de droite.

lundi 16 décembre 2013

Le Memory de l'Avent et de Noël



Noël approche !
Voilà un jeu pour se rappeler tout ce qui va avec la fête de Noël : l’histoire de la naissance de Jésus, mais aussi la fête à la maison !



Pour jouer au Memory : règle du jeu. 
Tu sais sans doute y jouer
Le but du jeu est de retrouver toutes les paires, en ne retournant que 2 cartes à la fois.
Retourne toutes les images à l’envers sur la table.
Le premier joueur retourne deux cartes.
  • Si elles sont identiques, il les garde et peut rejouer.
  • Sinon, il les replace à l’envers exactement au même endroit.
Le joueur suivant fait de même.
On joue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cartes. Le gagnant est celui qui a remporté le plus de paires.
A chaque paire retrouvée, on peut expliquer de qui et de quoi il s’agit, retrouver le texte dans une bible, raconter un souvenir, faire des liens avec d’autres cartes, etc.


D’autres Memory sur P’tit Eloi, c’est

jeudi 12 décembre 2013

Concours d'été: 13 vierges du Nord Jura



Marie est très présente dans nos églises et nos villages.
Cet été, dans le journal des paroisses du Nord Jura « Tous Ensemble », nous avons organisé un concours pour reconnaitre 13 statues de Vierges de notre secteur : il s’agissait de dire dans quels villages elle se trouvaient

En voilà les photos et les bonnes réponses :

1 Evans
2 Menotey
3 Etrepigney
4 Serre les Moulières

5 Peintre
6 Saligney

7 Our

8 Rans
9 Auxange
10 Gendrey

11 Brans Notre Dame du Rosaire

12 Falletans

13 Audelange
Trois candidats ont trouvé toutes les bonnes réponses : Madame Faivre, Madame Laplanche et la famille Roy.
Bravo à elles !

Marie au temps de l’Avent


En ce mois de décembre, nous avons souvent l’occasion de parler de Marie, la maman de Jésus.

Le 8 décembre, nous avons fêté « l’Immaculée Conception » de Marie . Un mot un peu difficile pour dire que dès sa conception (9 mois avant sa naissance, que l’Eglise fête le 8 septembre), Marie est totalement étrangère au mal, toujours reliée à Dieu, jamais séparée de lui par le péché. C’est pour cela qu’on la représente toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté, comme Bernadette l’a vue lors des apparitions à Lourdes.

une image de Lourdes

Plus près de Noël, les évangiles lus à la messe nous raconteront des épisodes de sa vie
Le vendredi 20 :  l’annonciation, quand l’ange Gabriel lui a annoncé qu’elle serait la maman de Jésus.
Le samedi 21, la visitation, lorsqu’elle a rendu visite à sa cousine Elisabeth, elle-même enceinte de Jean Baptiste
Le dimanche 22, le songe de Joseph, où il comprend qu’il doit rester l’époux de Marie et s’occuper de Jésus.
Et bien sûr, le soir et le jour de Noël où elle met Jésus au monde !
Le dimanche suivant, c’est l’histoire de la fuite en Egypte qui est relaté, lorsque nous fêtons la sainte famille.


Vous pouvez retrouver tous ces textes dans une bible, ou sur le site de l’AELF

Bel avent avec Marie !

Pour en savoir plus sur l’Immaculée conception : un article du site de la conférence des évêques de France clic  

lundi 2 décembre 2013

En Avent avec Filotéo



Filotéo, tu connais ? C’est un magazine qui parait 6 fois par an, et répond à toutes tes questions sur Dieu, la vie, la culture chrétienne … J’en avais parlé en aout à propos d’un reportage sur « des vacances de rêve » (clic)


Un Calendrier de l’Avent original !
Aujourd’hui, Filotéo te propose de t’accompagner chaque jour de l’Avent, jusqu’à Noël, et de tout t’expliquer sur la naissance de Jésus. Avec des bricolages, des recettes, des coloriages, des prières …
Pour recevoir chaque jour ce « calendrier de l’avent » par courriel, clique ici  



dimanche 1 décembre 2013

Pour le nouvel an, un conte de Saint Eloi



Cette année, la fête de Saint Eloi (le 1° décembre) tombe le premier dimanche de l’Avent, premier jour de l’année chrétienne. A cette occasion, j’ai envie de vous faire découvrir un petit conte tiré d’un livre de contes francs comtois (« Au rendez vous de la légende franc comtoise » page 65)

Bonne année à toutes et tous !


Pour en savoir plus sur Saint Éloi, vous pouvez interroger P’tit Eloi ici (clic) ou ici (re clic)



 
Comment saint Pierre rabattit l'orgueil de saint Éloi
Éloi était un forgeron fort habile. On venait de loin pour lui confier les travaux les plus difficiles. Il en devint, hélas ! très orgueilleux et écrivit en lettres d'or sur son enseigne « Éloi, maître des maîtres » et « Éloi, maître de tous ».
Dieu en fut fort fâché et décida de punir le glorieux et de détruire son enseigne par la foudre. Saint Pierre intervint
- Il n'est pas méchant, au fond ! Regardez : en ce moment, il est en train de méditer sur les évangiles. Si vous permettez, je vais simplement lui donner une leçon d'humilité.
Et c'est ainsi que saint Pierre, avec la permission de Dieu, descendit sur terre, sous la forme d'un jeune homme, après avoir dit, en passant, quelques mots à saint Georges. Il arriva devant la forge d'Éloi tandis qu'il terminait un fer à cheval.
- Qu'attends-tu là, jeune homme ?
- Maître, répondit saint Pierre (mais nul ne savait que c'était saint Pierre), j'achève mon tour de France. Je ne voulais pas rentrer chez nous sans avoir travaillé pour vous.
- Jeune homme, as-tu lu mon enseigne ?
- Oh ! oui, je l'ai lue.
- Tu sais alors qu'il n'y a pas sur terre meilleur forgeron que moi.
- C'est à la forge qu'on voit le forgeron.
- Soit, dit Éloi. Forge-moi ce fer à cheval. Mais sache qu'il suffit de trois chaudes pour en faire un aussi beau que celui-ci.
Il lui montra celui qu'il venait de fabriquer.
- Il me semble, fit doucement saint Pierre, qu'on doit pouvoir faire aussi bien avec une seule chaude.
Éloi de se gausser
- Tu me sembles bien sûr de toi, jeune homme ! Mais fais. Je te regarde. Si tu ne réussis pas, tu n'auras pas intérêt à trop traîner par ici.
Saint Pierre (on ne savait pas que c'était lui) prit une barre de métal. Un compagnon tira le soufflet. Le fer passa aussitôt au blanc. Le saint s'en saisit et, en quelques instants, présentait à Éloi une pièce admirable, plus parfaite encore que celle qu'il tenait encore en main.
Éloi la prend, la tourne et la retourne : pas le moindre défaut. Il se précipite sur un marteau et brise l'enseigne de son orgueil, la jette au feu et se retire dans sa chambre. La leçon avait été efficace. Saint Pierre aurait pu s'en aller. Il n'en fit rien, car il voulait lui en donner une seconde.
Survint un homme avec son cheval à ferrer. Éloi descendit.
- Maître, dit saint Pierre (on ne savait toujours pas qui il était vraiment), je ne fais pas comme vous. Je ferre seul et sans mettre la bête au travail. Voulez-vous me laisser faire ?
Éloi accepta. Saint Pierre tira tranquillement un couteau de sa poche, coupa d'un coup net le sabot de la bête, posa le fer et recolla sans mot dire le sabot à la patte. Les assistants, à commencer par Éloi, en restaient pantois.
Le lendemain matin, saint Pierre demande la permission de s'absenter pour assister à la messe. Éloi accepte. Peu après, arrive un chevalier (C'était saint Georges mais nul ne pouvait le deviner) monté sur un magnifique cheval qui avait perdu l'un de ses fers.
-Je suis messager du roi. Je suis très pressé. Je ne peux attendre que six minutes.
Éloi aurait bien voulu que son nouveau compagnon fût là et répétât l'opération de la veille, mais il eût fallu plus de six minutes pour aller le chercher à l'église. Il se dit que, maître expérimenté, il n'était pas plus bête que ce jeune homme et qu'il pouvait, somme toute, faire aussi bien que lui. Il prit un couteau, coupa le sabot. Le sang se mit à couler à grands jets, arrosant la forge. Le cheval, affolé, ruait, puis se roulait à terre en hennissant douloureusement.
Le soi-disant messager du roi, qui était parti entre-temps boire un pot à la taverne voisine, revint et cria au scandale
- Je vous donne un cheval pour le ferrer et vous le massacrez. Un cheval des écuries du roi!
Heureusement, saint Pierre revint de la messe et ferra la bête suivant son originale méthode.
Il resta encore quelques jours auprès d'Éloi, puis, comme les leçons avaient porté, il remonta au ciel. Peu après, Éloi abandonna son métier et s'en alla étudier. Par la suite, il devint un saint évêque.

lundi 25 novembre 2013

Vos questions de parents .fr




J’avais vu passer l’annonce de la création de ce site il y a déjà … un bon moment.
Je suis retombée dessus un peu par hasard, et je ne le regrette pas !
C’est une mine d’infos pour les parents et tous ceux, grand parents, parrains marraines, enseignants, catéchistes … qui s’intéressent aux enfants.
Un site « pour aider les enfants à grandir »,  et surtout pour aider les adultes à les accompagner !
Les thèmes proposés sont variés : en famille, scolarité, loisirs, internet, lectures.
Mais le plus important est sans doute la rubrique « vos questions », avec ses nombreux commentaires.

Vous avez des questions concernant l’éducation de vos enfants ? n’hésitez plus : vosquestionsdeparents.fr est pour vous !




vendredi 22 novembre 2013

Reconnaitre les saints: Sainte Cécile



Le 22 novembre, c’est la fête de Sainte Cécile, patronne des musiciens.

Qui est-elle ?
En fait, on sait très peu de choses de Sainte Cécile. C’était une femme chrétienne d’une grande et riche famille romaine du 3° siècle , les « Cecilii ». Elle faisait des dons à l’Eglise. Avec son mari, ils donnèrent par exemple un terrain qui est devenu le cimetière Saint Calixte où sont enterrés des papes.  Elle serait morte vers l’an 230.
Au cours des siècles, la légende en a fait une martyre, à la suite de son mari, qui s'était converti grâce à elle.

Pourquoi est-elle la patronne des musiciens ?
On parle d’elle comme d’une jeune fille douée pour les arts, en particulier le chant, ou comme une dame généreuse qui « chantait dans son cœur la gloire de Dieu ». 

Comment la reconnaitre ?
Cécile est souvent représentée en train de chanter, ou de jouer d’un instrument, en général un petit orgue, ou un instrument à cordes comme un luth ou un violon. Elle est parfois entourée d’anges. 
J’aurais aimé illustrer ce billet avec le vitrail de Sainte Cécile qui se trouve dans l’église de Rans. Mais vu le temps qu’il fait en ce moment, ce n’est vraiment pas possible! Alors voilà une image trouvée sur internet que j’aime bien :

Tu pourras trouver toute une série de vitraux de Sainte Cécile ici (clic)
Pour en savoir plus : voir le site nominis
Et pour trouver d'autres informations sur les saints, clique sur le libellé "saints" dans la colonne de droite du blog.

mardi 19 novembre 2013

Années A, B, C, à la messe, ça veut dire quoi?



Quand tu regardes dans un missel, tu vois que les dimanches portent des noms, par exemple « 3° dimanche du temps ordinaire, année A » ou « 5° dimanche de carême, année C » ou encore « Dimanche des Rameaux, année B ».
Pourquoi donc?

Ces 3 années différentes correspondent à ce qu’on appelle les « années liturgiques », et déterminent le choix des lectures du jour.
L’année liturgique, c’est l’année chrétienne. Elle commence le 1° dimanche de l’Avent, pour la préparation de Noël (cette année, c’est le 1° décembre). Elle se termine 12 mois plus tard, fin novembre, par la fête du Christ Roi.
 
les 4 évangélistes de Jacob Jordaens (vers 1620) musée du Louvre
Chaque dimanche, tu sais qu’on lit plusieurs lectures à la messe, dont un passage de l’Évangile. Répartir les lectures sur 3 années au lieu d’une, cela permet d’avoir une plus grande richesse de textes entendus le dimanche.
L’année A, nous lisons l’évangile de Saint Matthieu.
L’année B, celui de Saint Marc.
L’année C, celui de Saint Luc.
Quant à l’évangile de Saint Jean, il est plutôt réservé aux jours de fêtes, par exemple le temps de Pâques.

La nouvelle année, qui commence le premier décembre 2013, ce sera une année A, nous lirons l’évangile de Saint Matthieu.


samedi 16 novembre 2013

Parrains et Marraines, quels cadeaux offrir à nos filleul(e)s?



Quand passe la Toussaint et que Noël approche, chacun s’affaire à trouver le cadeau idéal pour ceux qu’il aime. Et ce choix est difficile ! Où trouver ce qui sera beau, durable, qui aidera l’enfant à grandir ?
Les catalogues et les publicités ne manquent pas pour nous inciter à acheter toutes sortes d’objets plus ou moins utiles et encombrants. Dans le lot, combien seront appréciés ? Combien finiront vite au fond d’un tiroir … ou dès janvier sur les sites de vente d’occasion !

D’abord, des questions
Avant de nous précipiter sur le dernier truc à la mode, essayons d’être un peu intelligents, en nous posant quelques questions. Il s’agit de répondre au caractère de notre filleul(e), et sans oublier tout à fait notre rôle de parrain ou marraine.
Mon ou ma filleul(e)
Quels sont ses centres d’intérêt? Quelles sont ses activités favorites ? Quelles rencontres l’ont marqué ? De quoi m’a-t-il parlé récemment ? Quelles sont ses questions ? ….
Moi
Qu’est-ce qui me passionnait à son âge ? Qu’est-ce qui est le moteur de ma vie ? Qu’est-ce que j’ai envie de lui faire découvrir ? Quelle vision du monde ai-je envie de lui partager ?

Quelques idées
Offrir ( et pourquoi pas ?)  un missel, un chapelet ou une Bible. Avec le mode d’emploi !
Aller à la médiathèque ou la ludothèque la plus proche pour discuter avec les animateurs, emprunter, tester soi même.
Se donner des idées de livres, jeux ou disques sur des sites comme « Vos questions de parents » « la Procure » ou « Bayard ». Pourquoi pas un abonnement ?
Fouiner dans les catalogues ou les boutiques solidaires (Artisans du monde, par exemple)
Penser aux cadeaux « à consommer ensemble » : un panier garni, une balade à vélo, un spectacle, une séance de cinéma, un concert, une journée de vacances ensemble … 
 
in Pomme d'Api Soleil juin 1993
Comment savoir ce qu’il préfère ?
Les enfants font bien des listes au Père Noël, pourquoi ne pas lui faire une liste de propositions ? Par exemple, le premier dimanche de l’avent, vous lui envoyez une carte de « Bonne année » en lui disant simplement « Pour Noël, j’aimerais te faire plaisir ; j’ai pensé à plusieurs idées : …(les détailler)  Qu’en penses-tu ? » Ou bien vous l’invitez et vous en parlez ensemble.

Bon Noël à toutes et tous !


 

mercredi 13 novembre 2013

Pourquoi on lit la Bible à la messe ?



« A la messe, j’aime bien chanter, mais alors, quand il faut écouter toutes les lectures, c’est trop long ! »

Un repas
Tu sais que c’est au cours d’un repas que Jésus a partagé le pain et le vin avec ses amis en leur disant les paroles que nous reprenons chaque dimanche. « Ceci est mon corps, ceci est mon sang… » Nous disons donc souvent que la messe est un repas, même si elle ne ressemble plus trop à ceux d’aujourd’hui.
Est-ce que tu pourrais imaginer un repas où personne ne parle ? Où on ne se donne pas de nouvelles les uns des autres ? Où on n’évoque pas la famille ou les amis ?

A quoi ça sert, les lectures
A la messe, c’est un peu pareil : les lectures sont un moyen d’avoir des nouvelles de notre famille des chrétiens, de comprendre son histoire. On reprend l’histoire des ancêtres de Jésus, on lit les lettres que les apôtres écrivaient aux premiers chrétiens, on raconte l’histoire de Jésus, ses gestes, ses paroles, ses rencontres. Et ainsi, on comprend mieux ce que cela veut dire « être chrétien », et on peut le devenir un peu plus chaque jour.

C’est trop long, je ne retiens rien
C’est vrai que souvent, on a l’impression de ne rien retenir. Et puis, un jour où quelqu’un près de toi se moque d’un petit, tu te souviens de l’histoire de Zachée ; un jour où tu es très fâché contre tes parents, tu te souviens de la parole de Jésus « laissez vous réconcilier … » , un jour où tu as envie de tout envoyer promener, tu te souviens de la lettre de Saint Paul « les dons de l’Esprit Saint sont amour, joie, paix, patience, persévérance … »
Sans t’en rendre compte, à force de lire et d’entendre la Bible, elle finit par t’accompagner tout au long de ta vie, et elle t’aide à vivre mieux avec les autres, avec toi-même, avec Dieu.
Et ça, c’est un sacré cadeau que Dieu nous fait !

Un truc pour se souvenir
Plutôt que vouloir tout retenir, essaie de trouver juste une phrase que tu as entendu pendant la messe (une phrase des lectures, ou d’un chant, ou d’une prière) Au besoin, écris la sur un petit carnet, ou dans ton cahier de caté. Et pendant la semaine, relis la régulièrement.

Dimanche, j’ai relevé celle-ci « Laissez vous réconforter par Jésus et par Dieu notre Père.. qu’ils affermissent votre cœur dans tout ce que vous pouvez faire et dire de bien »

Et toi ?

vendredi 8 novembre 2013

Mets ton bonnet 2013 : il vous reste 1 mois pour tricoter !



Quelques grammes de laine ( 5 gr environ) 2 petites aiguilles ou un crochet, et un peu d’imagination : avec un rectangle de 12 cm par 5, vous pouvez fabriquer un petit bonnet.


Vous l’envoyez aux Petits Frères des Pauvres et la société Innocent (les super jus de fruit et smoothies) leur verse 0,20€ pour leurs actions envers les personnes âgées.
Vous allez me dire « 20 centimes, ça ne vaut pas le coup ! »
Sauf que vous savez bien que « les petits ruisseaux font les grandes rivières » : l’an dernier, plus de 250.000 bonnets ont été envoyés !

Cette année, avant le 15 décembre, le défi est de récolter 300.000 bonnets !
Alors, à vos aiguilles !

Vous n’avez pas tout compris ?
Faites un tour sur le billet du 28 janvier 2013 (clic), vous saurez tout ! 

PS du 19 novembre: je viens de découvrir qu'on peut aussi porter les bonnets au magasin Phildar le plus proche: cela peut être plus facile que faire un colis pour Paris !! 

mardi 5 novembre 2013

Une nouvelle traduction de la prière de Notre Père




Un texte qui évolue
Cette prière du « Notre Père », c’est celle que Jésus a apprise à ses disciples qui lui demandaient de leur apprendre à prier.
Les plus anciens d’entre nous (tes grands parents sans doute) se souviennent qu’à la messe, ils disaient le Notre Père en latin. « Pater noster … » C’est encore le cas dans certaines paroisses, ou quand les gens viennent de pays très différents : le latin, c’est la langue commune aux chrétiens du monde entier.
D’autres se souviennent que lorsqu’on a commencé à dire cette prière en français, on vouvoyait Dieu, comme on le fait encore souvent pour Marie. « Notre Père qui êtes aux cieux… »
Aujourd’hui, il n’y a plus beaucoup d’enfants qui vouvoient leurs parents ; on a fini par tutoyer Dieu, comme un Père très proche de nous.
Tu le voies, le texte de cette prière a un peu bougé au fil des ans.

Pourquoi une nouvelle traduction ?
Depuis 1996, pour être encore plus proches et fidèles aux textes originaux, des spécialistes de la Bible et des écrivains ont repris entièrement la traduction de la Bible que nous utilisons pour les célébrations. C’est ainsi que la prière du Notre Père a été revue aussi.
Cela ne changera pas beaucoup : seule la sixième demande de cette prière – « Et ne nous soumets pas à la tentation » – a été modifiée. Elle pouvait laisser croire que c’est Dieu qui nous tente, alors qu’au contraire, il nous donne la force, comme à Jésus dans le désert, de lutter contre la tentation, de ne pas se laisser entrainer. Cette demande devient donc : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Quand pourrons-nous utiliser cette traduction ?
Il faut encore que cette traduction soit reconnue par Rome (en 2014 ?), puis qu’elle soit publiée dans le nouveau Missel (pas avant 2015 sans doute). On a le temps de s’y préparer !
Espérons que d’ici là, les protestants et les orthodoxes choisiront eux aussi cette traduction, pour que nous puissions prier Dieu avec les mêmes mots.

Aujourd’hui
Quand nous prions en groupe, à la messe le dimanche par exemple, nous continuons à utiliser la traduction que nous connaissons. Mais rien n’empêche, seul chaque jour, de commencer à s’approprier la nouvelle formule.


Petit rappel : P’tit Eloi t’a déjà parlé 2 fois de cette prière, dans « le Notre Père de carême » (clic)  et « les mots mêlés du Notre Père » (reclic)




vendredi 1 novembre 2013

Prière pour la Toussaint




Le jour de la Toussaint, on lit à la messe un beau et long texte qu’on appelle les Béatitudes. Jésus raconte à ses amis que vivre avec Dieu, ça rend heureux ! (clique ici pour voir le texte avec un coloriage)
Mais ce texte est un peu difficile.
Je te propose donc une prière toute simple, inspirée d’un livre de Jean Debruynne dont j’ai parlé l’an dernier (clic)

JFK 1000 images d'eglise
Ils sont heureux, les saints



Ils sont heureux, car ils ont un jardin de tendresse dans le cœur

Ils sont heureux, car Dieu enlève leur tristesse

Ils sont heureux, car la justice vient habiter leur cœur

Ils sont heureux, car ils pardonnent et seront pardonnés

Ils sont heureux, car ils ont un cœur qui rayonne d'amour

Ils sont heureux, car ils font la paix avec les autres



Ils sont les vrais enfants de Dieu

Ils voient Dieu qui est AMOUR

Ils vivent avec lui.

(d'après les Béatitudes racontées par les enfants, de Jean Debruynne) 


Pour imprimer le texte et son coloriage, c’est ici : clic.