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samedi 28 décembre 2013

Quand Jésus fuit en Egypte



Le dimanche qui suit Noël, l’Église fête la Sainte Famille.
la fuite en Égypte - Arcabas
Nous retrouvons Jésus et ses parents, Marie et Joseph, dans un épisode de leur vie de famille.
L’an dernier, c’était lors du pèlerinage à Jérusalem, quand Jésus avait douze ans. P’tit Eloi t’en a parlé (ici, clic) , et t’a même proposé un jeu de labyrinthe (là, clic)  

Cette année, Joseph et Marie, avec Jésus tout bébé encore, doivent fuir leur pays, et se réfugier en Egypte.
C’est le cas encore de tellement de personnes déplacées dans le monde aujourd’hui, à cause de la guerre, des catastrophes naturelles, de la situation économique ou politique de leur pays. Aujourd’hui, nous pouvons tout spécialement penser à eux, prier pour eux.

Tu veux connaitre cette histoire qu’on appelle la fuite en Egypte ?

Le début se trouve ici


Et la fin là :


Pour imprimer ces deux grilles de jeux, clique ici !

Tu veux fabriquer toi aussi des jeux de ce type ?
Va sur le site « Festisite »

Et si tu veux le texte en entier, c'est là, sur le site de l’AELF

mercredi 25 décembre 2013

Jésus est né ! Joyeux Noël à toutes et tous!



« Je viens vous annoncer une bonne nouvelle : Jésus est né ! »
C’est sur, quand un nouvel enfant nait dans une famille, c’est la plupart du temps une très bonne nouvelle.
Oh, bien sûr, il va falloir faire de la place pour ce bébé : dans la maison, déjà, et dans les cœurs ! Et ce n’est pas toujours facile pour les frères et sœurs, qui aimeraient bien qu’on s’occupe un peu plus d’eux et un peu moins du nouveau venu.
Mais quand il grandit, qu’on apprend à le connaitre, qu’on vit ensemble des moments riches, alors, on ne peut plus imaginer la vie sans lui.
Avec Jésus, c’est un peu ça aussi : quand on nous parle de lui pour la première fois, on pense qu’il nous dérange, qu’on vit très bien sans lui. Et puis, au fur et à mesure qu’on apprend à le connaitre, qu’on vit des moments riches avec lui et avec les autres grâce à lui, alors, on finit par se dire « je ne pourrais plus imaginer ma vie sans lui ! »
Noël, c’est cette aventure de la découverte de Jésus qui recommence chaque année.
Je vous souhaite un très joyeux Noêl !




Coloriage : Voilà une crèche pour aller à la rencontre de Jésus, sur la route avec tous ceux qui nous ont précédés.
Pour imprimer le coloriage et le texte, c’est ici ! clic

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 1-14)( texte lu à la veillée. )
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ( ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. ). Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
Textes liturgiques © AELF.

Tous les textes des messes de Noël sur le site de l’AELF

mardi 24 décembre 2013

Pour fêter Noël : le conte des bottines rouges



Il y a quelques temps déjà, Sylvie m’avait fait passer ce joli conte de Noël.
Le soir de Noël, tout le monde s’active dans le bourg de « Ville en Paix ». Jean, le cordonnier, ne comprend pas grand-chose à cette histoire de cadeau de Dieu pour le monde. Mais peu à peu, son cœur va s’ouvrir, et il va lui aussi participer à la fête !

Merci, Sylvie,
Et Joyeux Noël à tous !



Des bottines rouges pour Noël


carte unicef
La neige tombe en flocons légers sur le Bourg de Ville en Paix. Les lampes répandent une chaude lumière dans les rues et dans les maisons. Et les habitants préparent la fête de Noël le cœur rempli de paix et de joie.
Le pasteur est occupé à monter une crèche grandeur nature devant l’église. Brigitte, la vendeuse de journaux propose une édition spéciale pour Noël. Claire, qui fabrique et vend des bougies, décore la façade de son magasin, et Frédéric, le facteur, distribue des cartes de vœux.
Adèle, une petite fille gâtée, tire avec impatience son père par la main. Lui, c’est le maire de Ville en Paix, un homme riche et important. Il a promis à sa fille de lui acheter le plus beau cadeau qu’on puisse trouver au bourg.
Seul Jean, le cordonnier, est sombre et grincheux. « Noël n’est qu’un prétexte pour faire des affaires ! » dit Jean à Aldo, son ami corbeau. « Je ne vais pas faire comme les autres, moi ! »
Gertrude, une femme âgée, vend aux gens du bourg du bois qu’elle a ramassé dans la forêt. Elle entre dans le magasin de Jean et lui montre une paire de chaussures en piteux état. « Veux-tu les réparer ? » demande-t-elle. « Je voudrais que ce soit le cadeau de Noël pour Hélène, ma petite fille, ses petits pieds ont si froid. Je peux te payer en te donnant ce fagot de bois. » Il faudrait un miracle pour réparer ces chaussures ! » répond Jean. « et un fagot ne suffirait même pas pour me payer un repas. Mais pourquoi voulez-vous tous offrir des cadeaux à Noël ? »
« Jean » répond Gertrude « les cadeaux de Noël veulent rappeler le grand cadeau que Dieu nous a fait en nous envoyant son fils Jésus. Il est né à Bethléem pour sauver tout le monde ! » Mais Jean n’y comprend rien.

mercredi 18 décembre 2013

un bricolage déco facile pour Noël



Tu n’as pas de grand sapin chez toi?
Décore-en des tout petits dans toutes les pièces de la maison !



Il te faut
  • Des coloriages de Noël, par exemple la feuille que tu peux imprimer ici: clic .
  • Des crayons de couleur ou des feutres
  • Des petites branches de sapin
  • Du scotch double face

Tu colorie les dessins, tu les découpes, tu les colles sur une branche avec du double face.
Et tu décores la maison ! Accrochés aux lampes, fixés sur les portes, ou disposés sur la table de fête, ils trouveront partout leur place.



D’autres bricolages de Noël  sur P’tit Eloi, c’est ici :

Et si tu as un peu plus de temps, on trouve des merveilles d’idées sur internet ; voilà ce que j’y ai glané :
Et une mine d’autres idées (crèches, couronnes de l’avent, décos, jeux … ) sur ce blog « Choisis la vie » en cliquant sur la rubrique Noël dans la colonne de droite.

lundi 16 décembre 2013

Le Memory de l'Avent et de Noël



Noël approche !
Voilà un jeu pour se rappeler tout ce qui va avec la fête de Noël : l’histoire de la naissance de Jésus, mais aussi la fête à la maison !



Pour jouer au Memory : règle du jeu. 
Tu sais sans doute y jouer
Le but du jeu est de retrouver toutes les paires, en ne retournant que 2 cartes à la fois.
Retourne toutes les images à l’envers sur la table.
Le premier joueur retourne deux cartes.
  • Si elles sont identiques, il les garde et peut rejouer.
  • Sinon, il les replace à l’envers exactement au même endroit.
Le joueur suivant fait de même.
On joue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de cartes. Le gagnant est celui qui a remporté le plus de paires.
A chaque paire retrouvée, on peut expliquer de qui et de quoi il s’agit, retrouver le texte dans une bible, raconter un souvenir, faire des liens avec d’autres cartes, etc.


D’autres Memory sur P’tit Eloi, c’est

jeudi 12 décembre 2013

Concours d'été: 13 vierges du Nord Jura



Marie est très présente dans nos églises et nos villages.
Cet été, dans le journal des paroisses du Nord Jura « Tous Ensemble », nous avons organisé un concours pour reconnaitre 13 statues de Vierges de notre secteur : il s’agissait de dire dans quels villages elle se trouvaient

En voilà les photos et les bonnes réponses :

1 Evans
2 Menotey
3 Etrepigney
4 Serre les Moulières

5 Peintre
6 Saligney

7 Our

8 Rans
9 Auxange
10 Gendrey

11 Brans Notre Dame du Rosaire

12 Falletans

13 Audelange
Trois candidats ont trouvé toutes les bonnes réponses : Madame Faivre, Madame Laplanche et la famille Roy.
Bravo à elles !

Marie au temps de l’Avent


En ce mois de décembre, nous avons souvent l’occasion de parler de Marie, la maman de Jésus.

Le 8 décembre, nous avons fêté « l’Immaculée Conception » de Marie . Un mot un peu difficile pour dire que dès sa conception (9 mois avant sa naissance, que l’Eglise fête le 8 septembre), Marie est totalement étrangère au mal, toujours reliée à Dieu, jamais séparée de lui par le péché. C’est pour cela qu’on la représente toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté, comme Bernadette l’a vue lors des apparitions à Lourdes.

une image de Lourdes

Plus près de Noël, les évangiles lus à la messe nous raconteront des épisodes de sa vie
Le vendredi 20 :  l’annonciation, quand l’ange Gabriel lui a annoncé qu’elle serait la maman de Jésus.
Le samedi 21, la visitation, lorsqu’elle a rendu visite à sa cousine Elisabeth, elle-même enceinte de Jean Baptiste
Le dimanche 22, le songe de Joseph, où il comprend qu’il doit rester l’époux de Marie et s’occuper de Jésus.
Et bien sûr, le soir et le jour de Noël où elle met Jésus au monde !
Le dimanche suivant, c’est l’histoire de la fuite en Egypte qui est relaté, lorsque nous fêtons la sainte famille.


Vous pouvez retrouver tous ces textes dans une bible, ou sur le site de l’AELF

Bel avent avec Marie !

Pour en savoir plus sur l’Immaculée conception : un article du site de la conférence des évêques de France clic  

lundi 2 décembre 2013

En Avent avec Filotéo



Filotéo, tu connais ? C’est un magazine qui parait 6 fois par an, et répond à toutes tes questions sur Dieu, la vie, la culture chrétienne … J’en avais parlé en aout à propos d’un reportage sur « des vacances de rêve » (clic)


Un Calendrier de l’Avent original !
Aujourd’hui, Filotéo te propose de t’accompagner chaque jour de l’Avent, jusqu’à Noël, et de tout t’expliquer sur la naissance de Jésus. Avec des bricolages, des recettes, des coloriages, des prières …
Pour recevoir chaque jour ce « calendrier de l’avent » par courriel, clique ici  



dimanche 1 décembre 2013

Pour le nouvel an, un conte de Saint Eloi



Cette année, la fête de Saint Eloi (le 1° décembre) tombe le premier dimanche de l’Avent, premier jour de l’année chrétienne. A cette occasion, j’ai envie de vous faire découvrir un petit conte tiré d’un livre de contes francs comtois (« Au rendez vous de la légende franc comtoise » page 65)

Bonne année à toutes et tous !


Pour en savoir plus sur Saint Éloi, vous pouvez interroger P’tit Eloi ici (clic) ou ici (re clic)



 
Comment saint Pierre rabattit l'orgueil de saint Éloi
Éloi était un forgeron fort habile. On venait de loin pour lui confier les travaux les plus difficiles. Il en devint, hélas ! très orgueilleux et écrivit en lettres d'or sur son enseigne « Éloi, maître des maîtres » et « Éloi, maître de tous ».
Dieu en fut fort fâché et décida de punir le glorieux et de détruire son enseigne par la foudre. Saint Pierre intervint
- Il n'est pas méchant, au fond ! Regardez : en ce moment, il est en train de méditer sur les évangiles. Si vous permettez, je vais simplement lui donner une leçon d'humilité.
Et c'est ainsi que saint Pierre, avec la permission de Dieu, descendit sur terre, sous la forme d'un jeune homme, après avoir dit, en passant, quelques mots à saint Georges. Il arriva devant la forge d'Éloi tandis qu'il terminait un fer à cheval.
- Qu'attends-tu là, jeune homme ?
- Maître, répondit saint Pierre (mais nul ne savait que c'était saint Pierre), j'achève mon tour de France. Je ne voulais pas rentrer chez nous sans avoir travaillé pour vous.
- Jeune homme, as-tu lu mon enseigne ?
- Oh ! oui, je l'ai lue.
- Tu sais alors qu'il n'y a pas sur terre meilleur forgeron que moi.
- C'est à la forge qu'on voit le forgeron.
- Soit, dit Éloi. Forge-moi ce fer à cheval. Mais sache qu'il suffit de trois chaudes pour en faire un aussi beau que celui-ci.
Il lui montra celui qu'il venait de fabriquer.
- Il me semble, fit doucement saint Pierre, qu'on doit pouvoir faire aussi bien avec une seule chaude.
Éloi de se gausser
- Tu me sembles bien sûr de toi, jeune homme ! Mais fais. Je te regarde. Si tu ne réussis pas, tu n'auras pas intérêt à trop traîner par ici.
Saint Pierre (on ne savait pas que c'était lui) prit une barre de métal. Un compagnon tira le soufflet. Le fer passa aussitôt au blanc. Le saint s'en saisit et, en quelques instants, présentait à Éloi une pièce admirable, plus parfaite encore que celle qu'il tenait encore en main.
Éloi la prend, la tourne et la retourne : pas le moindre défaut. Il se précipite sur un marteau et brise l'enseigne de son orgueil, la jette au feu et se retire dans sa chambre. La leçon avait été efficace. Saint Pierre aurait pu s'en aller. Il n'en fit rien, car il voulait lui en donner une seconde.
Survint un homme avec son cheval à ferrer. Éloi descendit.
- Maître, dit saint Pierre (on ne savait toujours pas qui il était vraiment), je ne fais pas comme vous. Je ferre seul et sans mettre la bête au travail. Voulez-vous me laisser faire ?
Éloi accepta. Saint Pierre tira tranquillement un couteau de sa poche, coupa d'un coup net le sabot de la bête, posa le fer et recolla sans mot dire le sabot à la patte. Les assistants, à commencer par Éloi, en restaient pantois.
Le lendemain matin, saint Pierre demande la permission de s'absenter pour assister à la messe. Éloi accepte. Peu après, arrive un chevalier (C'était saint Georges mais nul ne pouvait le deviner) monté sur un magnifique cheval qui avait perdu l'un de ses fers.
-Je suis messager du roi. Je suis très pressé. Je ne peux attendre que six minutes.
Éloi aurait bien voulu que son nouveau compagnon fût là et répétât l'opération de la veille, mais il eût fallu plus de six minutes pour aller le chercher à l'église. Il se dit que, maître expérimenté, il n'était pas plus bête que ce jeune homme et qu'il pouvait, somme toute, faire aussi bien que lui. Il prit un couteau, coupa le sabot. Le sang se mit à couler à grands jets, arrosant la forge. Le cheval, affolé, ruait, puis se roulait à terre en hennissant douloureusement.
Le soi-disant messager du roi, qui était parti entre-temps boire un pot à la taverne voisine, revint et cria au scandale
- Je vous donne un cheval pour le ferrer et vous le massacrez. Un cheval des écuries du roi!
Heureusement, saint Pierre revint de la messe et ferra la bête suivant son originale méthode.
Il resta encore quelques jours auprès d'Éloi, puis, comme les leçons avaient porté, il remonta au ciel. Peu après, Éloi abandonna son métier et s'en alla étudier. Par la suite, il devint un saint évêque.