Un jeu des 7 différences pour l’Ascension

Comme promis dans le dernier billet, voilà un jeu que tu pourras faire aujourd’hui pour te souvenir de cette fête de l’Ascension.

7 différences se sont glissées entre les deux dessins, l’original en haut, et la copie en bas.Sauras-tu les trouver ?

Pour imprimer le jeu, clique ici.

Et pour lire le texte qui raconte cet épisode de la vie de Jésus, c’est dans les Actes des Apôtres, au premier chapitre, les versets 1 à 11, ou là, sur le site de l’AELF.

C'est quoi, l'Ascension?

Jeudi, nous fêtons l’Ascension de Jésus.

Jésus a souvent gravi des montagnes, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit !

Cette fête a lieu 40 jours après Pâques. (C’est pour cela qu’elle tombe toujours un jeudi). Elle nous rappelle que pendant 40 jours après la résurrection, Jésus est apparu à ses disciples. Il leur a ainsi fait comprendre qu’il était toujours vivant, et leur a donné ses dernières recommandations : « Vous recevrez un force, le Saint Esprit : soyez mes témoins… baptisez... »   

Au bout de 40 jours, ces apparitions ont cessé. Les disciples ne le verront plus. Jésus est désormais vivant avec Dieu, « monté au ciel, assis à la droite de Dieu ». Et il compte sur ces disciples, sur nous, pour répandre la bonne nouvelle de son amour sur toute la terre !

 

image coloriée de Jean François Kieffer - 1000 images d'évangile.

En vrai, il est dans le ciel ?

J’ai envie de te dire oui, et aussi non !

Si je te dis « la classe des CE2 a été repeinte en bleu » et « la classe des CE2 est partie en voyage scolaire », tu sais bien que ce n’est pas la même classe ! Pour le ciel (ou les cieux) c’est pareil.

Si tu penses aux nuages, à l’espace au-dessus de nos têtes, non, Jésus n’y est pas.

Mais si tu parles du « ciel de Dieu », qui nous enveloppe de sa présence, qui est le même pour tous les gens de la terre, alors, oui, Jésus est là, avec Dieu, invisible à nos yeux et pourtant partout présent !

Pas facile à comprendre, sauf en faisant confiance : c’est ça, la foi.

Pour le jour de l’Ascension, je te prépare un jeu des 7 différences, à partir du dessin de Jean François Kieffer ci-dessus. Tu pourras l’imprimer dès 6h du matin !!

A jeudi !

C'est quoi, un ex voto?

Sur le dernier billet, qui parle de Sainte Rita, tu as pu voir une photo intitulée « ex voto Saint Augustin Paris ». Mais, c’est quoi, un ex voto ??

Ex voto, cela vient d’une expression en latin « ex voto sucepto » qui signifie « en conséquence d’un vœu ».

Regarde bien la photo : c’est une plaque de marbre gravée, avec l’inscription « Merci à Sainte Rita, novembre 1954. C.S. »

Cela veut dire que quelqu’un, dont les initiales sont C.S., avait fait une prière à Sainte Rita, et qu’elle a été exaucée. En remerciement, cette personne a fait graver cette plaque, en novembre 1954, et a demandé qu’elle soit placée dans la chapelle de Sainte Rita de l’église Saint Augustin à Paris.

Un ex voto, c’est cela, un objet qui marque le remerciement de quelqu’un parce que son vœu a été exaucé : par exemple pour une guérison, pour un sauvetage en mer, pour une réussite d’un projet très important …

Si la plupart des ex voto se présentent sous forme de plaques de marbres, qui parfois recouvrent des murs entiers d’église, cela peut être aussi toutes sortes d’autres objets. A l’origine, on pense qu’il s’agissait de statuettes en cire, puis il y a eu aussi des tableaux.

Selon les lieux, on trouve aussi des maquettes de bateaux (au bord de la mer, ou à Notre Dame de Rocamadour dans le Lot) des petites boites où on mettait la prière demandée, des béquilles (à Lourdes)  etc…

La basilique Notre Dame de la Garde à Marseille en a toute une collection: tu peux en avoir des explications sur son site. 

Dans le Jura, une galerie spéciale a été aménagée dans le sanctuaire Notre Dame du Mont Roland pour les mettre en valeur.

 

Notre Dame du Mont Roland Jura

Regarde bien dans les églises où tu vas : tu en trouveras surement près de chez toi !  

Rita, la sainte des causes désespérées

On ne sait pas grand-chose de Marguerita (ou Rita) da Cascia.

Elle serait née en 1381 dans un petit village italien, de parents déjà âgés. Très tôt, elle voulait consacrer sa vie à Dieu, mais ce n’était pas le projet de ses parents. Elle se maria donc avec celui qu’ils avaient choisi, et ils auront deux fils. Son mari est très violent, mais la douceur et la patience de Rita l’ont peu à peu converti. Lorsqu’il meurt assassiné près de 20 ans plus tard, Rita est déchirée, mais plus encore de voir que ses fils sont prêts à tuer pour venger leur père. Elle ne veut pas les voir devenir assassins, et elle prie Dieu de les faire mourir à leur tour.

Restée seule, Rita suivra son premier désir : être religieuse. Après avoir réconcilié la famille de son mari avec les assassins, elle entre chez les Augustines de Cascia.

A sa mort en 1457, les miracles se multiplient : on la considère comme « la sainte des causes désespérées ». 

ex voto église Saint Augustin, Paris

On reconnait Rita à sa tenue de religieuse ; elle a une épine au front, tient un crucifix dans sa mains gauche, et est souvent accompagnée d’une rose. 

sainte Rita, église Saint Augustin, Paris

Coup de chapeau à P'tit Eloi

Connaissez-vous l’1visible ? C’est un mensuel catholique gratuit, distribué dans de nombreuses paroisses. Voir le site ici (clic)  

Dans le Jura, il comprend en outre 8 pages spéciales sur le diocèse de Saint Claude. On peut le feuilleter sur le site du diocèse ici (clic) 

C’est dans le dernier numéro de cette édition (n°48 de mai 2014) que j’ai découvert hier le petit article « coup de chapeau » de la page 3, consacré à votre blog favori ! 

Il présente bien l'esprit du blog, et j’ai tout particulièrement apprécié la dernière ligne : « Le P’tit Eloi, comme son grand frère de la chanson, a une bien jolie manière de mettre les choses à l’endroit ! »

Je vous recommande le conseil placé sous l’image : « A fréquenter sans modération. »

Merci, l’1visible, pour ce coup de pouce.